Un client paie son repas au restaurant avec sa carte de débit, grâce au terminal de paiement. Un lecteur de La Presse+ consulte son quotidien sur sa tablette électronique. Un automobiliste se rend à destination sans souci en consultant son GPS. Une finissante se choisit une robe de bal dans le confort de son salon en fouinant sur différents magasins en ligne. Qu’ont en commun ces situations ? Chacun des individus interagit avec une interface technologique. Chacun vit une expérience utilisateur. 

Cette expérience s’avère agréable, stressante, pénible, excitante... ou toute cette agitation est rassemblée dans une seule et même visite sur un site Web d’entreprise ! Fascinante palette des réactions humaines devant un écran lumineux. Mais si l’individu, dans son salon, à son bureau ou dans le métro, peut facilement tourner la page d’un effleurement de doigt devant une interface rébarbative et peu avenante, l’entreprise, elle, espère bien éviter les frustrations et préserver des échanges rentables. Elle cherche à retenir ses visiteurs. Encore faut-il qu’elle sache comment.

Dans les laboratoires du Tech3Lab de HEC Montréal, un sujet attend calmement dans un local à l’éclairage tamisé pendant qu’une assistante le prépare à une expérience : pose méthodique d’un filet élastique tissé d’électrodes qui couvrira tout le crâne, en plus de capteurs sur la main et le torse, lecture du protocole, explication des tâches à accomplir sur l’interface utilisée pour l’expérience. Le but ? Mieux comprendre l’expérience utilisateur grâce aux différents outils issus des neurosciences.

Omniprésence des interfaces

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