Article publié dans l'édition été 2016 de Gestion

Bouillonnante d’énergie, généreuse et visionnaire, Nathalie Bondil va droit devant, ouvrant de nouvelles avenues aux côtés d’une équipe qui l’appuie avec enthousiasme. Assoiffée de projets et de connaissance, cette véritable chef d’expédition du MBAM crée des ponts et tisse des liens entre les disciplines et les communautés pour parvenir à une meilleure compréhension de ce qui nous entoure. « Parler de l’art, dit-elle, c’est parler du monde. »

2007, année charnière : Nathalie Bondil, déjà conservatrice en chef au Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) depuis 1999, est nommée à la tête de l’organisation. Dès lors, l’institution muséale dépasse les frontières des idées reçues et multiplie les succès : records d’affluence – plus d’un million de visiteurs en 2014 et 2015, adhésion décuplée des membres, expositions étonnantes qui ouvrent les portes du musée à la mode, à la musique et, bientôt, à la science tout en voyageant allégrement sur la scène internationale. Mais qui est la femme derrière ces immenses succès ?


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Les rêves d’une enfant curieuse

Née à Barcelone de parents originaires du sud de la France, Nathalie Bondil a vécu une partie de son enfance au Maroc. On pourrait croire qu’avec un sang méditerranéen d’une telle densité, elle aurait été une enfant bouillonnante ! Et pourtant, cadette d’une fratrie de quatre enfants, elle écoute beaucoup et se plaît à observer ses aînés. La petite est aussi collectionneuse de gommes à effacer et autres trésors miniatures parce qu’elle a déjà compris que les objets racontent des histoires. Fillette curieuse et solitaire, elle plonge dans les imaginaires de Jules Verne et d’Homère : Vingt mille lieues sous les mers et L’Odyssée, entre autres, nourrissent ses rêves de découvertes. Encore aujourd’hui, la directrice du MBAM entretient une véritable fascination pour les récits d’exploration maritime, les histoires d’alpinisme et les odyssées spatiales. Elle évoque des personnages plus ou moins lointains mais qui ont marqué l’histoire en raison de leurs aventures hors du commun, notamment Bernard Voyer, Roald Amundsen et Reinhold Messner. « Je suis impressionnée par la dimension philosophique et humaine de cette quête menée par des êtres qui dépassent leurs limites. J’ai été ravie lorsque j’ai rencontré l’astronaute Julie Payette : elle est comme une fée tombée des étoiles », confie-t-elle simplement.

pavillon

Pavillon Jean-Noël Desmarais / Les collections du Musée des beaux-arts de Montréal sont déployés dans quatre pavillons. Un cinquième, le pavillon pour la paix Michal et Renata Hornstein, consacré à l'art international et à l'éducation, ouvrira ses portes à la fin de 2016.

Photo Istock

Nathalie Bondil a également été marquée par une enfance remplie de voyages, son père se déplaçant régulièrement pour son travail. Comme elle le raconte, l’homme est un self-made man, banquier passionné par son métier. « C’était un grand travailleur, et il nous a transmis cette valeur forte de l’effort dans le travail, pas dans un sens carriériste mais plutôt comme voie d’épanouissement : travailler fort dans une idée d’indépendance et de créativité. » Ces principes feront émerger un esprit rebelle chez la jeune adulte, qui décide de ne pas poursuivre ses études supérieures, au grand désespoir de son paternel. Elle explore alors, pendant un certain temps, l’univers du cinéma : « Je m’étais trouvé un boulot en pré- et postproduction. Je faisais du montage, et ce travail avec l’image devait me servir. J’a-do-re raconter des histoires, articuler des concepts présentés sous une forme esthétique pour apporter un contenu intellectuel », raconte-t-elle, aujourd’hui immergée dans ce macrocosme muséal dont elle ouvre grand les portes sur un horizon résolument humaniste.

Mais pour en arriver là, elle doit retourner sur les bancs d’école. Foncièrement intéressée par l’anthropologie, la géographie, l’histoire et les civilisations, bref, par tout ce qui concerne l’être humain, elle se tourne alors vers les arts, parce qu’ils stimulent sa sensibilité visuelle. « Les arts sont pour moi non pas une passion exclusive ou une vocation mais une manière de comprendre le monde d’une autre façon. Ils nous apprennent à regarder dans un rapport très émotionnel », explique-t-elle. Elle obtient donc un diplôme en histoire de l’art à l’École du Louvre et réussit le concours de l’Institut national du patrimoine de Paris. Devenue membre du corps des conservateurs du patrimoine d’État, elle fait ses premières expériences au Musée des monuments français à Paris.

Le « temps de cerveau »

C’est en 1999 que Guy Cogeval, alors directeur du MBAM, recrute cette travailleuse acharnée dont il connaît le potentiel puisqu’elle a déjà été son élève. Un an plus tard, elle est nommée conservatrice en chef et prend rapidement racine à Montréal, cette « ville-monde », comme elle la décrit, bouillonnante de culture, une société qu’elle adopte d’emblée pour sa liberté de création… mais un peu moins pour ses hivers !

Cette même société suit elle aussi la tendance actuelle : l’hypersollicitation. « Nous vivons à un rythme extrême et sommes interpellés de toute part. C’est donc très important de se donner du temps : nous en avons besoin. Il faut donner du temps au temps, à la réflexion. » Nathalie Bondil insiste : la réflexion n’est pas compressible, elle doit se développer dans un espace-temps qui lui permette de grandir, de rayonner, de s’ancrer avec force dans les profondeurs de l’être. Et le temps est essentiel à ce processus. « Un temps cognitif, intellectuel, mais aussi émotionnel. Il faut une vie entière pour explorer cette dimension sensible et expérientielle de nous-mêmes, et le temps qu’on y consacre ne nuit en rien à la possibilité d’être performant et efficace. Je le suis ! Mais il importe de conserver du temps pour se recentrer. »

Difficile d’imaginer que cette directrice d’un musée en plein essor, qui travaille en moyenne seize heures par jour, réussit à préserver ce temps précieux à l’être. Mais elle se lève généralement vers 4 h du matin dans la tranquillité de sa maisonnée endormie, un moment de silence où elle lit, réfléchit et écrit, entourée de ses six chats. Pour elle, c’est une question de priorités. « Je ne passe pas mon temps dans les soirées, sauf s’il faut le faire pour le musée. En fait, tous les matins, je suis prête à conquérir le monde et, tous les soirs, à rentrer dans ma tombe », confie-t-elle avec un sourire.

Femme de réflexion, Nathalie Bondil expose sa vision de cette époque aux mille stimuli qui propose des outils différents et modifie le rapport à la connaissance. « Nous sommes moins dans une pensée longue, cette pensée articulée qui se développe lentement. À l’heure actuelle, nous favorisons une pensée sautillante, une pensée beaucoup plus transversale qui se développe dans les collisions de sens, les agrégations, les rencontres fortuites. C’est comme un précipité de contenus, une réflexion qui zappe d’une idée à l’autre, faisant se rencontrer des mondes qui ne l’auraient pas fait auparavant. Cette pensée éclatée peut toutefois mener au vide. » Devant ce monde qui se transforme à un rythme effréné, exigeant et vorace, capable d’avaler l’être, la conservatrice éprouve un infini respect pour la disponibilité du visiteur qui donne son « temps de cerveau » à une expérience muséale.

La quête expérientielle du 21e siècle

Dans l’effervescence d’une quête expérientielle, l’approche au monde s’effectue autant grâce à l’apport du cerveau qu’à celui des émotions. « On peut embrasser le monde en l’abordant avec l’arsenal de la raison, et on peut également le faire avec ses tripes, avec un arsenal sensible. Cette époque voit en ce moment notre être biologique se connecter, d’un point de vue scientifique et cérébral – notamment avec le développement des neurosciences –, avec notre être cognitif et émotionnel. L’humain du 21e siècle sera un être complet parce qu’il sera non seulement intellectuellement conscient mais aussi émotionnellement sensible », croit-elle.

Un 21e siècle élastique, prometteur, qui permet de cheminer dans tous les domaines sans entraves imposées par les frontières, ne peut que plaire à cette exploratrice du monde encore un peu rebelle, qui aime par-dessus tout sortir des sentiers battus. Et s’amuser. S’amuser à raconter des histoires, à les mettre en scène de manière inusitée. « Une exposition, c’est raconter une histoire, avec une introduction, des chapitres, une conclusion, des rythmes forts et des moments en sourdine. Un roman, mais dans l’image. Une pièce de théâtre dans laquelle les objets sont les acteurs immobiles, et les visiteurs, les spectateurs mobiles », décrit avec passion la conservatrice. Un immense travail de scénographie qu’elle adore, on le sent bien, et qu’elle utilise pour mobiliser les sens des visiteurs. « Quand vous êtes ému, quelle que soit l’émotion, vous êtes plus enclin à rencontrer l’œuvre. » C’est l’art vécu en direct, la performance de l’œuvre, l’expérience.

Plus encore, les œuvres d’art étant polyglottes, elles portent en elles-mêmes une multiplicité d’histoires. C’est cette diversité que la directrice du MBAM et son équipe s’efforcent d’exploiter. « Lieu d’expériences plurielles, le musée multiplie les visions du monde. Et chacun trouve la sienne, car l’expérience est en effet unique à chacun. » Nathalie Bondil poursuit en précisant que les gens viennent au musée pour être émerveillés, pour rencontrer des œuvres d’art, pour apprendre. Depuis qu’elle a pris les rênes du MBAM, les expositions se sont renouvelées avec générosité, dynamisme et liberté créative, multipliant les occasions de comprendre le monde autrement, par l’entremise d’expositions innovantes, notamment avec ¡ Cuba ! Art et histoire de 1868 à nos jours, Imagine – La ballade pour la paix de John & Yoko, Rouge Cabaret : le monde effroyable et beau d’Otto Dix, La planète mode de Jean Paul Gaultier – De la rue aux étoiles, Miles Davis : le jazz face à sa légende et combien d’autres encore.

affiches

¡ Cuba ! Art et histoire de 1868 à nos jours (2008), Imagine – La ballade pour la paix de John & Yoko (2009), Miles Davis : le jazz face à sa légende (2010) et La planète mode de Jean Paul Gaultier – De la rue aux étoiles (2011).

Dès son arrivée, Nathalie Bondil a su multiplier les expositions originales qui ont donné une visibilité internationale au musée. / Photo Istock

MBAM, humaniste et engagé

Le MBAM est donc un lieu de rencontres culturelles participatives. Mais c’est aussi un lieu socialement engagé. Nathalie Bondil y tient, notamment parce que la culture a une dimension humaine. « Il y a une volonté de s’ancrer dans la société, d’agir. » D’ailleurs, la plupart des projets du musée sont engagés. Innovants d’un point de vue didactique, ils sont enracinés dans des valeurs sociales. C’est, selon la directrice du MBAM, autant le devoir du musée qu’une stratégie efficace pour attirer les différents publics. L’histoire de l’art ne vous intéresse pas et la mode vous indiffère ? Le multiculturalisme de Jean Paul Gaultier, de même que son message de tolérance en ce qui concerne l’apparence corporelle, vous intéressera peut-être. « Le projet doit être novateur pour les experts, pour les historiens de l’art, mais, en même temps, engagé et pertinent. Ce n’est pas l’un ou l’autre ; c’est l’un et l’autre. » Même chose pour Otto Dix, un artiste très fort mais difficile à montrer, qui a assisté aux horreurs de la Première Guerre mondiale. Ayant compris que l’humain est fait à la fois d’ombre et de lumière, cet artiste a témoigné des forces qui nous habitent, sans juger, sans dénoncer. « Durant la période des manifestations des vétérans canadiens, cette première exposition sur Otto Dix en Amérique présentait les désastres de la guerre, qu’il a lui-même vécue il y a un siècle. » Audacieux, troublant, actuel.


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Institution consciente de l’importance des liens essentiels à tisser entre le passé et le présent, le MBAM est également acteur de son temps, traversé par la vie qui s’y manifeste. Nathalie Bondil désire que le musée pense le monde et y participe. Branchée sur l’actualité, elle est toujours en alerte. « Nous avons rapidement réagi à la suite de l’attentat de Charlie Hebdo. Notre action, Liberté, je dessine ton nom, se voulait une réflexion sur la liberté d’expression par le dessin, ce langage universel. Un hommage, au-delà du sacrilège. On ne tue pas pour un dessin ! En moins d’une semaine, nous avons créé une immense bannière réunissant plus d’une quarantaine de dessins diffusés à travers le monde, avec tous les noms des signataires. Il n’y a pas beaucoup de musées qui sont capables de faire ça », raconte-t-elle avec une émotion et une fierté palpables. Avec cet objectif de contribution sociale, le musée s’implique dans des projets d’art-thérapie, notamment dans des programmes de recherche en santé mentale et physique, couvrant des questions aussi diverses que les troubles alimentaires, les maladies cardiovasculaires ou l’alzheimer.

Le Musée des beaux-arts de Montréal, un nombre record… de records

Le domaine muséal vit une véritable explosion, passant de 22 000 musées à travers le monde dans les années 1990 à près de 55 000 en 2013. 

  • Fondé en 1860, le MBAM connaît un essor fulgurant depuis 2010 :
  • En 2015, il a reçu plus d’un million de visiteurs pour une deuxième année consécutive.
  • Le nombre de participants aux activités éducatives et aux projets culturels a triplé en moins de trois ans, alors que celui des membres VIP a augmenté de 157 %.
  • Le rayonnement médiatique international s’avère exceptionnel.
  • Ses expositions s’exportent de plus en plus, ce qui permet de diminuer significativement les coûts de production. Cette année, des expositions du musée seront présentées dans huit villes à l’étranger.
  • Fortement engagé dans sa communauté, le musée collabore avec plus de 400 organismes communautaires partenaires.
  • Le MBAM se classe au premier rang des musées canadiens pour la proportion de revenus autogérés, tandis que ses coûts par visiteur sont deux fois moins élevés que la moyenne de ceux des autres musées d’art au Canada.

Le travail dans une perspective d’éternité

Participer activement à la société, aborder le monde sous différents angles, dans une course à l’innovation constante. Se transformer pour demeurer significatif, bousculer, oser. Cette ambition permet au MBAM de s’adapter à un public en constante évolution malgré un patrimoine qui ne change pas. « Dans les musées, les arts visuels réunissent l’art contemporain, un marché très fort, et l’art patrimonial. À nous de montrer que nos collections anciennes sont toujours pertinentes, à nous de les réinterpréter, de les réactiver, de les réinventer. On en revient aux valeurs rassembleuses, aux projets humanistes. À nous d’établir le plus de passerelles possible. » Ainsi, un tableau de Marc-Aurèle Fortin représentant des ormes qui ont disparu, La Ferme à Sainte-Rose, peut évoquer l’environnement et le respect de la nature. La Pastourelle, de Suzor-Coté, qui montre une jeune bergère, dénonce le travail des enfants et rejoint le combat actuel de la militante pakistanaise Malala Yousafzai pour le droit à l’éducation. « Nous sommes des passeurs de patrimoine, et c’est de cette manière qu’un tableau ancien peut devenir un référent pour les jeunes Québécois. »

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Nathalie Bondil accueille Yoko Ono, artiste et veuve de John Lennon.

Photo : MBAM – Natasha Gysin – MBAM

Des artistes lointains qui parlent d’actualité, des expositions aux filtres multiples et, toujours, une vision globale d’avant-garde pour un contenu pertinent. « Voilà ce qui fait que nos projets s’exportent partout dans le monde, que nos publications sont reconnues et que, sur place, nos expositions sont aimées », soutient Nathalie Bondil. Cette année, huit villes accueilleront les expositions du MBAM, du jamais vu. Cette diffusion entraînera une diminution de 60 % des coûts de production. Cette logique entrepreneuriale permet donc au MBAM de rebondir malgré des compressions budgétaires à répétition, transformant l’austérité en contexte porteur.

Cette stratégie efficace allie l’exportation des expositions, l’engagement social, une fondation et l’éducation. « Travailler dans un musée, c’est avoir le sens de la transmission. Alors que nos expositions s’inscrivent dans l’événementiel, nous activons nos collections anciennes dans une perspective d’éternité, un travail qui me plait énormément. » Transmission et enseignement : voilà une mission que le MBAM concrétise avec dynamisme et créativité, entre autres grâce au projet ÉducArt, qui a pour but de créer des ressources éducatives numériques pour les élèves et les enseignants du secondaire. « Pour moi, c’est important que nos collections soient transmises aux générations futures, que celles-ci les reconnaissent, les aiment, se les approprient. Nous avons donc engagé deux enseignants qui travailleront de concert avec les enseignants de toutes les disciplines afin de tisser des liens de contenu entre les œuvres et les cours enseignés », explique la directrice du MBAM, qui ajoute que son équipe travaille très fort pour présenter, en 2017, dix-sept thématiques allant du corps à l’écologie en passant par la liberté ou le territoire, et ce, dans dix-sept écoles partenaires.

En fait, Nathalie Bondil le dit sans détour : elle n’aura de repos que lorsque la culture, dont les musées sont des vecteurs fertiles, sera considérée comme étant essentielle à la santé, au même titre que le sport.

En attendant, c’est l’exposition sur Robert Mapplethorpe, ce grand photographe américain qui a énormément choqué pendant les années 1980, qui occupe Nathalie Bondil. « Il s’agit d’une rétrospective d’une vaste ampleur sous un angle militant. Mapplethorpe, c’est une exposition porte-étendard de tout ce qui est interracial : le blanc, le noir, l’homosexualité, la lutte contre le sida. » Ce projet à l’envergure d’une grande expédition la rend volubile. « Une exposition, c’est une destination, une destination qui fait rêver, qui inspire. Comme lorsque Amundsen, cet explorateur norvégien du début du 20e siècle, a décidé d’aller au pôle Sud. Et chaque membre de l’équipage donne le meilleur de lui-même. »

Chez Nathalie Bondil, confiance et optimisme sont des valeurs fondamentales. Elle explique que la bonne humeur transforme l’anxiété en excitation. Heureusement, car la production d’une exposition, qui porte inévitablement son lot de déconvenues, occasionne un grand stress tout au long du processus. « L’échec n’est pas une option ! Plutôt mourir que de se planter », s’exclame la conservatrice. Pourtant, elle confie qu’elle n’est jamais entièrement satisfaite des projets tant elle les voit grands. Et elle éprouve un infini soulagement lorsque tout est enfin prêt.

Et, déjà, elle met le cap sur la prochaine destination.

Les cinq clés du leadership selon Nathalie Bondil  
  • LA CURIOSITÉ - Consacrer du temps à la réflexion
  • LA COMPRÉHENSION DU MONDE - Relier l’être cognitif et l’être émotionnel
  • L’INNOVATION - Sans cesse se transformer, bousculer, sortir des sentiers battus
  • L’ENGAGEMENT - Participer activement à la société et s’enraciner dans des valeurs rassembleuses
  • LA COMPLICITÉ - Réunir des professionnels complémentaires avançant vers une même destination porteuse de rêves