Les coffres de l’entreprise de Cupertino, en Californie, sont pleins (on parle de 180 milliards de dollars disponibles) et Apple entend poursuivre sa croissance en diversifiant notamment sa gamme de produits.

Les rumeurs, rapportées notamment par le site internet de Bloomberg (lire l’article de David Welch et Dana Hull, « Apple’s Electric Car Dreams May Bring Detroit Nightmares »), font état de plusieurs indices qui laisseraient croire qu’Apple envisagerait de se lancer dans l’automobile! On mentionne en effet qu’une équipe de 1 000 personnes aurait été constituée afin de travailler sur ce projet (nom de code : Titan), dans un endroit gardé secret, pas très loin du siège social de l’entreprise. La question se pose…  Pourquoi l’Apple Titan?  Parce que l’entreprise n’a pas peur des défis, et a les moyens (financiers) de ses ambitions.  Rappelons-nous que l’entreprise était absente du domaine de la téléphonie cellulaire avant le lancement de l’iPhone, en juillet. Également parce que l’un des plus importants compétiteurs de la Pomme argentée, Google en l’occurrence, s’est résolument lancé sur cette avenue, avec le développement de leur voiture autonome. Mais il y a encore très loin de la coupe aux lèvres, et ce n’est certes pas demain que l’on verra l’iCar rouler sur nos routes…


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  • Historiquement, l’entreprise a lancé beaucoup de projets sans qu’ils aboutissent nécessairement sur le marché.  Toutefois, les technologies développées dans le cadre de ces projets se sont souvent retrouvées au cœur des produits d’Apple;
  • Le périmètre précis du projet n’est pas encore déterminé.  Apple fabriquera-t-elle ce iCar de A à Z? Se concentra-t-elle seulement sur la mise au point du logiciel de contrôle d’une voiture autonome qui serait conçue par un constructeur déjà présent dans le marché?
  • La chute des cours pétroliers a grandement ralenti les ventes de voitures électriques ou hybrides sur le continent américain;
  • Les changements relatifs aux législations environnementales et les incitatifs fiscaux aux États-Unis tendent désormais à favoriser les véhicules à hydrogène, au détriment des véhicules électriques.  Il s’agit là d’une toute autre donne, technologiquement parlant;
  • Dans domaine d’affaires de la voiture à émission nulle, Apple fait office de énième entrant, après Nissan, General Motor, Ford, Tesla et, bien sûr, Google.

L’avenir nous révélera si le pari d’Apple, s'il se concrétise, sera le bon.  Toutefois, on ne peut s’empêcher de signaler l’audace de l’entreprise qui n’hésite pas, comme nous le mentionnions plus tôt sur notre site internet (lire « Les GAFAnomics, vous connaissez? »), à sortir de sa zone de confort!  


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