Article publié dans l'édition printemps 2015 de Gestion

Geoff Molson est de la 7e génération des Molson à avoir œuvré dans l’industrie brassicole à Montréal. Il est également de la 3e génération associée au Club de hockey Canadien. Comme président et chef de la direction du Groupe CH, il se situe au point de jonction de ces deux héritages. Il exerce un leadership basé sur la confiance qu’il accorde à ses collaborateurs triés sur le volet et à celle qu’il inspire chez ceux et celles qui veulent le suivre dans ses projets pour Montréal, une ville pour laquelle il éprouve une véritable passion.

Geoff Molson est président et chef de la direction du Groupe CH, propriétaire du Centre Bell, du Canadien de Montréal, d’Evenko et du groupe Spectra. Il est également administrateur et actionnaire de Molson Coors, une entreprise brassicole internationale dont les origines remontent à 1786, lorsque son ancêtre John Molson, arrivé d’Angleterre quatre ans plus tôt, a construit sa brasserie sur un terrain vague au bord du fleuve Saint-Laurent, à l’est de Montréal, qui était alors la jeune capitale financière du Canada.

Entrepreneurs de père en fils

geoff molsonTout au long de l’histoire de la famille Molson, la tradition des affaires s’est maintenue1, de sorte qu’à chaque génération, le nom Molson a été successivement associé à plusieurs entreprises ou organismes montréalais. Pensons par exemple à la Banque Molson qui battait monnaie. Au début du 20esiècle, c’est au hockey, considéré comme le sport national du Canada, que les Molson associèrent leur nom. Lors de la construction du Forum de Montréal en 1923, ils étaient parmi les premiers investisseurs dans ce qui deviendra, en 1937, le domicile du Club de hockey Canadien. Cette association entre le nom Molson et le Club Canadien de Montréal s’est poursuivie, presque sans interruption, pendant trois générations de Molson.


LIRE AUSSI: Les Canadiens de Montréal, en désavantage concurrentiel?


La première coupure

Lorsque Geoff avait huit ans, il aimait déjà jouer au hockey, encore plus que ses deux frères aînés Andrew et Justin, qui avaient respectivement onze et dix ans. Et contrairement à ses deux frères, il rêvait de travailler un jour dans l’entreprise brassicole familiale qui portait son nom et dont sa famille était un actionnaire privilégié. Cette année-là, en 1978, la brasserie Molson rachetait, pour 20 millions de dollars, le Club de hockey Canadien à la famille Bronfman, qui en avait été propriétaire pendant sept ans. Cette transaction permettait au nom Molson d’être à nouveau associé au club fétiche des Montréalais, et les Molson s’en réjouirent en famille.

Comment le Club, qui avait appartenu aux Molson depuis 1957, avait-il pu échapper au patrimoine familial ? L’histoire mérite d’être racontée, car elle a sans aucun doute marqué le petit Geoff, enfant curieux et attentif, qui entendait les conversations autour de la table familiale et qui ressentait les répercussions des événements sur les membres de sa famille, en particulier son père.

La trahison

Dix ans plus tôt, soit en 1968, le grand-père de Geoff, Thomas Henry Pentland Molson, et son frère, le sénateur Hartland de Montarville Molson, avaient vendu à trois cousins, David, Peter et William Molson, le Club de hockey Canadien et le Forum pour la somme de 3,3 millions de dollars, un prix d’ami, considérant que la propriété du Club demeurait dans la famille. Moins de quatre ans plus tard, en 1972, contre toute attente, les trois cousins Molson cédaient le Club et le Forum aux frères Edward et Peter Bronfman pour 13,3 millions, soit dix de plus que ce qu’il leur en avait coûté.

En apprenant la nouvelle, Thomas Molson et le sénateur Hartland Molson ressentirent cette transaction comme une véritable trahison envers la famille. Par la suite, les deux frères attendirent patiemment l’occasion de ramener le Club dans le giron des Molson.

Le moment arriva en 1978, lorsque les Bronfman estimèrent qu’à cause de la conjoncture économique défavorable, le Club ne générait plus les revenus qu’ils en escomptaient. À l’instigation du sénateur Hartland Molson, la brasserie racheta alors, pour 20 millions de dollars, le Club qu’il considérait comme devant être associé de tout temps au nom Molson. À partir de ce moment, le vieux sénateur assista à tous les matchs du Canadien. Lors de l’émission télévisée La soirée du hockey, les téléspectateurs pouvaient voir sa frêle silhouette derrière le banc des joueurs, et ce, jusqu’à sa mort en 2002, à l’âge de 92 ans.

La deuxième coupure

Le leaderhip de Geoff Molson en cinq voletsUne autre interruption dans la chaîne de propriété Canadien-Molson est survenue beaucoup plus tard, en 2001, lorsque Eric Molson, le père de Geoff, décida, à titre de président du conseil de Molson inc., de recentrer les activités de l’entreprise sur le secteur brassicole et de se départir de 80 % de la propriété du Club2. Les situations financières, et de la brasserie et du Club de hockey, avaient été fragilisées, la première par de mauvaises acquisitions et la deuxième à cause du dollar canadien, dont la baisse par rapport à la devise américaine plombait ses revenus.

Pourtant, on avait cru, après l’intermède Bronfman, que le CH resterait pour toujours associé au nom Molson. En 1996, Eric Molson avait même inauguré en grande pompe le nouvel amphithéâtre, appelé Centre Molson, en remplacement du vieux Forum3.

Le nouvel acheteur venait de Californie et s’appelait George Gillett. Dans cette transaction évaluée à 275 millions de dollars4, le président Molson avait quand même tenu mordicus à ce que la brasserie conserve une tranche de 20 % de la propriété du Club et du Centre Molson, histoire d’y être encore associé, par la bande…

Pendant les huit années où il demeura propriétaire, George Gillett créa le Groupe Spectacles Gillett (GEG) pour gérer la tenue d’événements au Centre Bell, en dehors des matchs de l’équipe. En 2002, au grand dam d’Eric Molson, le nom du Centre Molson fut changé pour celui de Centre Bell. George Gillett avait vendu les droits du nom de l’édifice à Bell Canada, au coût de 64 millions de dollars, pour une période de 20 ans.

Les années de formation

Les trois frères Molson se disent membres, non pas d’une famille anglophone, mais d’une famille québécoise bilingue. Après avoir fréquenté, comme ses frères, des écoles francophones, Geoff se dirige vers l’université St. Lawrence, dans l’État de New York, où il obtient un baccalauréat en administration.

Lorsque vint le temps de faire sa maîtrise, Geoff choisit une institution américaine, le Babson College, réputé pour former des entrepreneurs. À 19 ans, lorsqu’il avait dit à son père qu’il avait toujours l’ambition de travailler un jour chez Molson, celui-ci lui avait objecté que pour entrer dans l’entreprise familiale, il fallait être prêt et avoir fait ses preuves ailleurs. Il agit en conséquence afin de mettre toutes les chances de son côté.

À sa sortie de l’université américaine, Geoff va d’abord travailler aux ventes au siège de Coca-Cola, à Atlanta. Il s’installe ensuite avec son épouse à New York où il est engagé par l’entreprise-conseil CSC Consulting, qui le mutera à Boston. Après un bref passage à Londres dans l’entreprise Marks & Spencer, il entrera enfin chez Molson USA à Denver, comme directeur des ventes. Il reviendra finalement à Toronto, où il sera nommé directeur des ventes, comptes majeurs chez Molson Canada, puis au siège à Montréal, comme vice-président au marketing.

Le choc du retour

Après 17 ans passés hors du Québec, soit de 1989 à 2006, le jeune gestionnaire âgé de 36 ans retrouvait un milieu qui avait changé profondément. Mais c’est surtout sur le plan personnel que le choc fut le plus brutal. Lorsqu’il était aux États-Unis à l’emploi de la filiale américaine de l’entreprise brassicole qui portait son nom, il demeurait un inconnu pour le commun des mortels américains. Il raconte qu’il se faisait souvent demander si son nom s’écrivait M-o-l-s-o-n ou M-o-l-s-e-n. À Toronto, la question était rare, mais lorsqu’il est muté à Montréal, jamais plus on ne la lui posera. Geoff Molson comprend vite que tous les Montréalais et toutes les Montréalaises savent comment s’épelle le nom Molson !

Cet accueil qu’il reçut à Montréal provoqua chez lui une prise de conscience qui finit par l’atteindre. Contrairement à ce qui se passait auparavant à l’étranger, chaque fois qu’il rencontrait quelqu’un à Montréal, il sentait une certaine déférence qui l’interpellait. Par un effet de miroir, au fil des jours et des semaines, à force de percevoir chez ses interlocuteurs une attitude que son seul nom inspirait, il finit par s’interroger, jusqu’à en éprouver un sentiment de responsabilité qui pesa sur sa vision des choses. Il comprit qu’à Montréal, il n’était plus le quidam qu’il avait été à Atlanta, à New York, à Boston, à Londres, à Denver, ou même à Toronto. Il était jeune, il était cadre dans une entreprise, il était un père de famille normal, il jouait au hockey dans ses loisirs avec sa ligue de garage, mais il était d’abord et avant tout, aux yeux des Montréalais, un Molson.


LIRE AUSSI: Le potentiel de la Formule 1 - Drapeaux rouges pour les gestionnaires de commandites


La chance et la responsabilité d’être un Molson

Les répliques des 24 coupes Stanley déjà gagnées par le Canadien

Le passé : les répliques des 24 coupes Stanley déjà gagnées par le Canadien.

Geoff Molson se dit aujourd’hui chanceux d’être né Molson, car grâce à l’appui de sa famille et à sa position historique à Montréal, à la fois comme acteur majeur dans le milieu des affaires et dans le milieu du hockey, il a trouvé les moyens de s’inscrire à sa façon dans la tradition familiale. Il voit surtout dans cette double conjoncture l’occasion de redonner ce qu’il a reçu à la ville qui l’a vu naître en lui faisant bénéficier de contributions majeures. Et, en tant que Molson, c’est le rôle qu’il entend jouer et la responsabilité qu’il veut assumer à fond.

En 2009, lorsqu’il entend dire que George Gillett veut se départir du Club de hockey Canadien et du Centre « Bell », il saute sur l’occasion, avec ses deux frères, de rapatrier ces deux joyaux dans le giron familial. Tout en s’efforçant de rester de glace (si l’on peut dire…) dans les négociations, il ne veut pas rater son coup. Il en fait un défi personnel. Comme pour son grand-père Thomas et son grand-oncle Hartland avant lui, il s’agissait de ramener le Club et son amphithéâtre dans la famille et de corriger, ce faisant, une autre grave erreur historique.

Après plusieurs mois de suspense, il coiffe au poteau les autres prétendants qui s’étaient manifestés. En partenariat avec d’autres investisseurs minoritaires, le holding Les Frères Molson, constitué d’Andrew, Justin et Geoff, acquiert la tranche de 80 % détenue par George Gillett et celle de 20 % qui était demeurée la propriété de la brasserie Molson, pour un montant resté confidentiel, mais évalué à environ 575 millions de dollars5. En 2014, Forbes évaluait la valeur du Club Canadien à un milliard de dollars6.

La table était mise pour que Geoff Molson déploie son leadership à sa façon, à Montréal.

La confiance que l’on reçoit

Le chantier de construction de la Tour des Canadiens, qui comptera 50 étages et qui abritera un des plus gros bars sportifs au monde.

L'avenir : Le chantier de construction de la Tour des Canadiens, qui comptera 50 étages et qui abritera un des plus gros bars sportifs au monde.


Lorsqu’on lui demande de décrire son style de leadership, Geoff Molson parle de confiance. Il est d’abord conscient que pour les Montréalais, le nom Molson inspire le respect. Les partisans savent que tant que la famille sera associée au Club de hockey Canadien, tout sera mis en œuvre pour que l’équipe ait les moyens de réussir. Que ce soit sur le plan financier ou en ce qui a trait à la détermination d’aller chercher la fameuse Coupe Stanley si convoitée, ils savent que le Club est entre bonnes mains et ils ont confiance que la direction fera le nécessaire pour y arriver un jour.

Le président du Groupe CH sait aussi que le public, qui connaît aujourd’hui son engagement personnel, financier et familial, est assuré que cet engagement s’inscrit dans le long terme et qu’à moins d’un imprévu extraordinaire, le Club ne sortira plus du giron Molson, du moins tant que Geoff Molson sera aux commandes. Selon ce dernier, le hockey fait partie de la culture des Montréalais avec qui il partage depuis toujours la même passion pour un sport qui fait en quelque sorte partie de son ADN. Et les partisans le savent. Il soutient même qu’une des raisons de l’engouement actuel pour l’équipe, malgré les revers inévitables, réside dans le sentiment que le propriétaire du Club est comme eux et qu’il partage le même attachement pour l’équipe, la même détermination de gagner et la même passion pour Montréal.

S’y ajoute également le sentiment que dans les moments marquants de l’histoire du Club, la direction et la famille Molson savent bien faire les choses, qu’elles s’occupent de « leur monde », y compris des familles des personnes concernées et des anciens joueurs du Club. La cérémonie et les événements entourant le décès du joueur étoile Jean Béliveau en décembre 2014 en furent des illustrations éloquentes et ont confirmé ce sentiment de confiance du public à l’égard des dirigeants de son Club. On y devine la touche personnelle de Geoff Molson qui, avec une émotion non feinte dans la voix, a pris lui-même la parole lors des funérailles nationales.

La confiance que l’on donne

geoff molsonLa confiance se constate aussi au sein de l’entreprise, qui comprend quatre divisions importantes (le Club Canadien, le Centre Bell, Evenko et le Groupe Spectra). Cette fois, c’est en sens inverse qu’elle se manifeste, et c’est aussi ce qui caractérise le leadership de Geoff Molson.

Avec le temps, le propriétaire et dirigeant du Club affirme avoir développé un sixième sens qui lui permet, lors d’une première rencontre d’embauche par exemple, de distinguer les candidats qui sont animés par ce qu’il appelle les bonnes raisons, des autres qui sont mus par des intentions intéressées. En l’espace de quelques minutes, il peut prédire s’il sera possible d’établir, à terme, une confiance mutuelle.

En revanche, dans le cas de personnes qui étaient déjà en place lorsqu’il est arrivé à la direction du Groupe CH, il a misé sur le temps pour asseoir sa légitimité. Il confie qu’il voulait d’abord inspirer lui-même confiance à ses gestionnaires, avant qu’eux gagnent la sienne. Son principe de base est qu’il connaît ses responsabilités et qu’il en demande autant de ses collaborateurs. Si le travail est là, s’il y a partage des mêmes valeurs dans la gestion du Club ou des filiales et si les rapports s’avèrent authentiques au fil des semaines, alors une confiance réciproque peut s’établir solidement. Et tout devient possible.

Une fois cette étape franchie, la confiance se traduit en délégation de responsabilités, ce qui signifie qu’il ne s’ingérera pas dans le travail de ses collaborateurs sur une base individuelle. Si jamais il sent le besoin de le faire dans le cours de leur travail ou dans les décisions qu’ils ont à prendre, alors se produit un bris de confiance qui se manifeste non seulement entre lui et la personne concernée – avec toutes les conséquences que l’on imagine du point de vue de la gestion des ressources humaines –, mais surtout pour la personne elle-même, qui voit s’éroder à la fois son autonomie, son assurance et son efficacité.

Montréal, point d’appui pour l’univers

Geoff Molson ne veut pas limiter ses ambitions pour Montréal à ce qui tourne autour du Centre Bell. En plus des activités de philanthropie à l’égard de grandes institutions montréalaises, qu’il encourage également chez les joueurs de l’équipe, il n’hésite pas à soutenir personnellement des secteurs où sa famille a toujours été présente, soit l’éducation et la santé, sans compter les milieux communautaires. Ainsi, par l’intermédiaire de la Fondation des Canadiens pour l’enfance, plusieurs patinoires extérieures multisports, appelées patinoires Bleu Blanc Rouge, avec glace réfrigérée, ont été construites dans des quartiers défavorisés7. Quant au milieu du divertissement, en plus de devenir le gestionnaire du futur amphithéâtre de Laval qui servira à présenter des matchs de hockey (qui sait… les Bulldogs de Hamilton de la ligue américaine ?) ou des spectacles, c’est par l’entremise d’Evenko et du Groupe Spectra que Geoff Molson veut marquer le paysage culturel montréalais.

Maintenant propriétaire de trois salles (Centre Bell, Métropolis et le Théâtre Corona), le Groupe CH a investi dans le complexe immobilier Les Canadiens, et prévoit y aménager prochainement un des plus gros bars sportifs construits à ce jour. En outre, grâce à Evenko, Geoff Molson espère bien que Montréal continuera de recevoir de plus en plus souvent, dans les prochaines années, les plus grands noms du spectacle au monde. Ainsi, pour le 375e anniversaire de la fondation de Montréal, en 2017, il songe à des événements prestigieux, dont il dévoilera la teneur en temps et lieu.

En novembre 2014, la direction lançait le Club 1909 (année de la fondation du Club). Devant le constat que l’équipe jouait toujours à guichets fermés et que la croissance des revenus était plafonnée, Geoff Molson voulut rapprocher du Centre Bell les partisans éloignés de Montréal en fondant une communauté virtuelle8. Grâce à Internet, les partisans du monde entier peuvent maintenant accumuler des points et obtenir des avantages qui renforcent leur appartenance au Canadien de Montréal. Si les amateurs ne peuvent aller au Centre Bell, le Centre Bell ira à eux !

Geoff Molson, représentant de la 7e génération, a la passion du hockey, la passion du Club Canadien, la passion de la famille Molson et la passion de Montréal. Il a déjà beaucoup accompli, et il n’a que 45 ans.


Références

  • Molson, K. (2001), L’histoire des Molson, 1780-2000, Les Éditions de l’Homme.
  • Cardinal, J., Lapierre, L. (2012), Luc Beauregard. Le pari de la vérité, Presses de l’Université du Québec.
  • Cousineau, S. (2009), « L’entrepreneur, le "réseauteur" et le gentleman-farmer », La Presse Affaires Magazine, décembre, p. 15.
  • Cousineau, S., Durocher, P. (2014), « Un reflet de la performance de l’équipe », Le Journal de Montréal, 26 novembre, p. 117.
  • St-Gelais, R. (2014), « Le CH atteint la barre du milliard », Le Journal de Montréal, 26 novembre, p. 118.
  • Vézina, R. (2014), « Les Molson sont des nôtres et nous pouvons en être fiers », Les Affaires, 11 octobre, p. 13.
  • Proulx, D. (2014), « Virage à 360 degrés vers les "fans" », Le Journal de Montréal, 23 septembre.

Notes

1. Molson (2001).

2. Cardinal et Lapierre (2012 : 289-305, chapitre 21, « Le grand vizir de la famille Molson »).

3. Cardinal et Lapierre (2012 : 203-215, chapitre 15, « Ouvertures, fermetures... »).

4. Cousineau (2009).

5. Cousineau et Durocher (2014).

6. St-Gelais (2014).

7. Vézina (2014).

8. Proulx (2014).