Afin de soutenir la résilience de son entreprise, le gestionnaire doit fournir un cadre défini à ses collaborateurs tout en leur laissant suffisamment d’autonomie pour qu’ils puissent s’y mouvoir aisément. Si cette posture managériale peut renforcer le sens du travail individuel et collectif – ainsi que, par le fait même, la résilience de l’organisation –, elle pose un défi de gestion au quotidien. Comment, alors, en favoriser l’adoption?

Cette proposition de posture managériale s’inspire du modèle triangulaire de la résilience conceptualisé dans le domaine des sciences sociales1. Le premier axe de ce triangle met en avant l’importance du lien social : c’est le lien offert notamment par un proche ou par une institution, un lien qui transmet de l’empathie. Il permet entre autres l’échange ainsi que la possibilité de parler ou de se taire. Le deuxième axe souligne l’influence de la règle : c’est le cadre où évolue l’individu, un cadre qui agit comme un socle tant protecteur que limitatif dans ce qui est autorisé et dans ce qui ne l’est pas. Ces deux premiers axes, lorsqu’ils sont présents, contribuent à nourrir le troisième axe : le sens.

J'achète!

Poursuivre votre lecture pour seulement 3,99 $

Je m'abonne!

Accédez à tous les articles en vous abonnant à partir de 45$/an

Ou