Unir ses forces pour l’avenir des jeunes
2025-02-21

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2025-03-11
Unir ses forces pour l’avenir des jeunes

Chez Énergie Valero, l’engagement communautaire est partie intégrante de la culture d’entreprise. Pour Louis-Philippe Gariépy, directeur principal des affaires publiques et gouvernementales – Canada, les grandes entreprises ont un rôle clé à jouer, non seulement dans la création d’emplois, mais aussi dans le soutien des communautés où elles sont établies, notamment en matière d’éducation. «C’est cette conviction qui guide notre approche en matière de relation avec les collectivités», explique-t-il.
Fort de son expérience dans divers postes au sein de multinationales opérant au Canada, notamment dans les secteurs minier et pétrolier, Louis-Philippe Gariépy est bien conscient des responsabilités liées à l’exploitation des industries lourdes. «Leur présence peut entraîner des répercussions, mais aussi des retombées positives, qui doivent se refléter non seulement dans les salaires et les investissements, mais aussi dans l’attention portée aux collectivités où elles s’établissent», souligne-t-il.
Cette philosophie est au cœur de la Fondation Énergie Valero du Canada, qui a investi plus de 6,5 millions de dollars dans les communautés depuis sa création en 2004. À travers sa fondation, l’entreprise soutient des initiatives locales dans les régions où elle mène des activités industrielles, soit à Lévis, où se situe la raffinerie Jean-Gaulin, sur la Pointe-de-l’Île de Montréal, où Valero exploite un terminal de distribution de carburant, ainsi que le long du pipeline Saint-Laurent.
Après avoir mené une étude indépendante des besoins socioéconomiques dans ces collectivités, Énergie Valero a ciblé trois priorités d’investissement social, parmi lesquelles figurent la persévérance et la réussite scolaire. «Investir dans l’éducation et encourager la persévérance scolaire permettent de prévenir de nombreux problèmes auxquels les jeunes pourraient faire face plus tard», explique le directeur. «L’éducation offre des outils pour mieux comprendre et gérer sa vie, donnant ainsi aux individus davantage de chances de s’épanouir et de surmonter les défis que la vie peut leur présenter.»
S’unir pour la persévérance scolaire
Depuis sa création, la Fondation Énergie Valero du Canada a soutenu plus de 3000 organismes, dont Éducaide, qui appuie la persévérance scolaire à travers des programmes, des bourses et de l’accompagnement. D’ailleurs, Énergie Valero figure parmi les premières entreprises à avoir participé au programme Persévéra de l’organisme, qui jumelle des donateurs à des élèves à risque de décrochage.
Partenaire d’Éducaide depuis plus de dix ans, Énergie Valero a remis au fil des années 420 bourses dans une dizaine d’écoles situées à proximité de ses installations, pour un investissement total dépassant le demi-million de dollars. Ces bourses de 500$ sont destinées à des jeunes du secondaire qui ont besoin d’un coup de pouce pour persévérer jusqu’à l’obtention d’un diplôme. Preuve de l’efficacité du programme Persévéra : les boursiers d’Éducaide ont un taux de diplomation de 89%, soit près de 15 points supérieurs à la moyenne provinciale.
«Les besoins de base des adolescents dépassent le simple fait de manger ou d’avoir un toit. Le contexte social, sportif et culturel joue aussi un rôle crucial. Certains utilisent ces montants pour acheter un chandail aux couleurs de leur équipe sportive, car ils sont les seuls à ne pas en avoir. D’autres s’en servent pour acheter un instrument de musique ou un ordinateur usagé. C’est leur façon de se sentir connectés à l’école», illustre Louis-Philippe Gariépy.
Des employés de l’entreprise sont présents à la plupart des cérémonies de remise de bourses, des instants souvent chargés d’émotion. «Certains élèves nous disent qu’avec cet argent, ils pourront acheter un manteau à leur mère. Quand on entend ça, on reste sans voix», raconte-t-il. Pour lui, ces témoignages reflètent la gratitude des jeunes envers les sacrifices consentis par leurs parents pour leur offrir du matériel scolaire ou pour qu’ils puissent participer aux différentes activités de l’école.
On peut tous faire notre part
Selon Louis-Philippe Gariépy, les entreprises et les professionnels peuvent faire bien plus qu’ils ne l’imaginent pour encourager la persévérance scolaire. Par exemple, Énergie Valero parraine chaque année l’école primaire Saint-Octave, à Montréal-Est, grâce à la participation de cinq employés au Grand défi Pierre Lavoie. Les fonds récoltés contribuent à embellir la cour d’école pour en faire un lieu plus attrayant et sécuritaire, et les employés ont ainsi l’occasion de vivre des moments enrichissants avec les jeunes lors de diverses activités axées sur les saines habitudes de vie.
«Il faut se demander ce dont les jeunes ont besoin pour réussir. Cela passe non seulement par du soutien, mais aussi par un environnement sain et favorable. Les actions peuvent donc prendre mille formes», illustre-t-il.
De manière plus personnelle, Louis-Philippe Gariépy siège également aux conseils d’administration de La Dauphinelle, une ressource d’hébergement pour les femmes et les enfants victimes de violence conjugale, et de Jeunes musiciens du monde, une organisation permettant aux jeunes vivant dans des milieux plus vulnérables d’apprendre la musique gratuitement. Selon lui, même si ces organismes n’agissent pas directement sur la persévérance scolaire, ils jouent un rôle essentiel dans le développement des enfants et leur réussite éducative. «Il faut voir cela comme une ligne de temps : en les soutenant à chaque étape, on prévient bien d’autres problèmes», affirme-t-il.
Être présent sur le terrain
Pour répondre aux besoins des collectivités, les organisations ont tout intérêt à avoir une présence active sur le terrain : c’est la meilleure façon de cerner les besoins réels et les actions possibles. «Posez des questions, soyez présents», conseille Louis-Philippe Gariépy. «Par exemple, notre entreprise organise des visites de son site industriel dans l’est de Montréal pour faire découvrir aux jeunes les métiers possibles et ce qu’ils peuvent faire comme études pour y accéder. Souvent, cela passe par des diplômes techniques ou professionnels.»
Voilà une façon, peut-être, de susciter des vocations et de raviver l’envie d’étudier. «L’engagement ne se résume pas à signer un chèque!», conclut-il. Être présent, échanger et agir directement sur le terrain, voilà la véritable essence de l’engagement communautaire d’Énergie Valero.