Article publié dans l'édition Printemps 2020 de Gestion

Fortune : qui sont les plus riches ?

Le Credit Suisse Research Institute dévoilait en octobre 2019 ses chiffres les plus récents sur la richesse dans le monde :

  • 2,6%, c’est l’augmentation de la fortune mondiale au cours de la période 2018-2019. Les États-Unis, la Chine et l’Europe figurent parmi les principales régions qui ont contribué à cet accroissement.
  • 46,8 millions, c’est le nombre de millionnaires dans le monde, un chiffre en hausse de 1,1 million par rapport à 2018.
  • 50%, c’est le pourcentage des mieux nantis dont la fortune nette est évaluée à 100 millions de dollars et plus qui résident aux États-Unis. Parmi ce même groupe de gens très fortunés, 20 % demeurent en Europe et 14 % vivent dans les pays d’Asie-Pacifique (hors Chine et Inde).
  • La Chine. Ce pays compte davantage de personnes (100 millions) parmi les 10% les plus riches du monde que les États-Unis (99 millions).

Source: The Global Wealth Report 2019, Credit Suisse Research Institute, octobre 2019.

Bien-être financier : payant, être optimiste

C’est du moins ce que prétend une étude réalisée en 2018 par la banque texane Frost. Parmi les 2 002 Américains interrogés au sujet de leur perception quant à l’argent et à leur façon de gérer leurs avoirs, les optimistes auraient une meilleure santé financière que les personnes de nature plus pessimiste.

Cette étude révèle que chaque augmentation d’un point de l’optimisme est associée à une hausse de 0,1 point du bien-être financier. En moyenne, les optimistes vivent 81 jours de stress financier par année, comparativement à 226 jours pour les pessimistes. Le pouvoir de la pensée positive s’étendrait donc à nos finances personnelles !

Source: « Improving financial health can be a matter of mind over money » (communiqué de presse), banque Frost, 15 janvier 2019.

Recherche : la règle des 2%

Rares sont les entreprises qui excellent à la fois sur le plan de l’efficacité et sur celui de l’innovation. Parmi les 2 500 sociétés analysées lors d’une étude menée par des chercheurs américains, seulement 2 % surperforment simultanément dans l’exploitation (rentabilité opérationnelle) et dans l’exploration (quête de nouvelles idées).

Selon les auteurs de cette étude, ces rares entreprises qui réussissent à œuvrer dans une double direction présentent quatre caractéristiques clés :

  1. elles révisent continuellement leurs stratégies et leurs modèles opérationnels tout en améliorant leurs produits ;
  2. elles conservent un « regard extérieur » sur l’évolution du marché sans se satisfaire de leur croissance ;
  3. elles parient sur les zones de croissance future en perturbant au besoin leur propre modèle d’affaires ;
  4. elles savent renouveler leurs structures pour gérer les priorités à court et à long terme.

Source: Haanaes, K., Reeves, M., et Wurlod, J., « The 2 % company : excelling at efficiency and innovation », Rotman Management, hiver 2019.

Commerce extérieur : la situation du Québec en quelques chiffres

Les marchés extérieurs sont souvent désignés comme étant essentiels au développement économique des entreprises québécoises, qui souhaitent ainsi s’insérer davantage dans les chaînes de valeur mondiales. Voici ce que révèlent les plus récentes statistiques sur le commerce extérieur du Québec :

  • 78,3 % des entreprises exportatrices québécoises font affaire aux États-Unis et 28,2 % en Europe ;
  • environ 42 % d’entre elles appartiennent au secteur manufacturier ;
  • près de 70 % des entreprises de moins de 500 employés vendant des biens à l’étranger n’ont qu’un seul pays partenaire.

Source : Le Calepin édition 2019 – Le commerce extérieur du Québec (document en ligne), ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec, 2019, 171 pages.

Ressources humaines : la main d’œuvre mondiale sous la loupe

Vous menez des activités à l’étranger et souhaitez recruter la meilleure main-d’œuvre qui soit ? Un rapport publié par le TMF Group, une multinationale néerlando-britannique qui offre des services de gestion à des entreprises actives un peu partout dans le monde, pourrait vous éclairer.

Ce document décrit la réglementation, les pénalités et la fiscalité en vigueur dans 76 États du monde. On y donne aussi des renseignements sur le recrutement, le licenciement et la rétribution des employés.

Source : The Global Business Complexity Index (document en ligne), TMF Group, juin 2019.

L’avenir du monde du travail : le modèle d’emploi à suivre

Lors de sa conférence annuelle tenue en octobre 2019 à Orlando, en Floride, le cabinet d’études américain Gartner a conseillé aux professionnels des ressources humaines d’élaborer et de déployer les cinq stratégies suivantes dans leur organisation :

Se doter d’un code d’éthique en matière d’intelligence artificielle

Alors que 75 % des organisations augmentent leurs investissements en analytique, les services des ressources humaines doivent établir une stratégie d’éthique en matière d’intelligence artificielle pour éviter la collecte et l’utilisation abusives de données.

Repenser le développement des compétences

Sachant que 47 % des possibilités d’apprentissage en cours d’emploi risquent d’être éliminées en raison des percées dans le domaine de l’intelligence artificielle, les entreprises doivent réfléchir à la meilleure façon de développer les compétences de leurs employés.

Construire une stratégie de transparence interne

Les services des ressources humaines doivent s’assurer de former les gestionnaires afin qu’ils puissent fonctionner dans un environnement plus transparent, où l’information est facilement accessible. Le succès de sites tels que Glassdoor et Fairygodboss, où les utilisateurs peuvent évaluer de façon anonyme leur environnement de travail, contribue à l’essor de cette culture de la transparence.

Revoir le rôle des gestionnaires

On prévoit que 69 % des tâches d’un gestionnaire seront automatisées d’ici 2024 : approbation des dépenses, révision du statut des projets, intégration de nouveaux employés, etc. Dans ce contexte, les professionnels des ressources humaines gagneraient à : 1- déterminer les tâches de gestion à automatiser ; 2- établir de nouvelles attentes pour les gestionnaires ; 3- concevoir des cheminements de carrière attrayants qui ne mènent pas nécessairement à l’exécution de tâches liées à la gestion.

Utiliser l’intelligence artificielle pour accroître le bassin de candidats

Plusieurs emplois risquent de disparaître au fur et à mesure que les entreprises se convertiront aux technologies de l’intelligence artificielle. Cependant, ces avancées auront aussi pour effet d’ouvrir le marché du travail à des bassins de travailleurs jusqu’alors exclus de certains secteurs d’activité.

Les professionnels en ressources humaines peuvent contribuer à favoriser l’accès à ces nouveaux talents en adaptant leurs pratiques organisationnelles. Soulignons que seulement 9 % des directeurs des ressources humaines jugent que leur organisation est prête à faire face à ce que lui réserve l’avenir.

  Source: « Gartner identifies five areas HR leaders must address that will impact the future of work» (communiqué de presse en ligne), Gartner, 28 octobre 2019.

Entrepreneuriat : des créateurs d’entreprise à temps partiel

Depuis 20 ans, le Global Entrepreneurship Monitor recueille à l’échelle mondiale des renseignements sur l’entrepreneuriat. Son plus récent rapport met en lumière l’évolution de ce phénomène au cours des deux dernières décennies.

Il en ressort que les frontières sont dorénavant plus « floues » entre l’emploi et le travail indépendant, de plus en plus de personnes combinant une nouvelle activité entrepreneuriale avec un travail à temps partiel.

Source : 2018-2019 Global Report (document en ligne), Global Entrepreneurship Monitor, 152 pages.