Lire d’abord, commenter ensuiteLire d’abord, commenter ensuite

Lire en entier un article avant de donner son avis, ça va de soi ? Pas du tout. Le site NRKbeta, spécialisé dans les médias et les technologies et affilié à la radiotélévision norvégienne, en a eu assez des mots virulents d’internautes qui critiquent des textes sans même les avoir lus. Pour certains articles de la rubrique « techno », l’internaute est sommé de répondre à un questionnaire à choix multiples sur le sujet de l’article afin de vérifier qu’il a au moins lu l’information avant d’émettre un commentaire, que celui-ci soit éclairé ou non.

Source : NKRbeta.

Microsoft : des bureaux dans les arbresMicrosoft : des bureaux dans les arbres

Une salle de réunion à 3,5 mètres du sol ? Des terrasses suspendues au milieu des bois ? Travailler au contact de la nature dans l’État de Washington, voilà ce que propose Microsoft à son personnel. Des lieux de travail sous le soleil pour mieux se ressourcer, stimuler les neurones et favoriser la créativité : voilà la nouvelle idée de ce géant de l’informatique. Dans la salle de réunion, le plafond doté d’une lucarne laisse entrer la lumière. La pièce en bois dégage un doux parfum de cèdre. Tout y est calme, parfaitement calme. Une idée « connectée » !

375 millions

À l’horizon de 2030, 375 millions de travailleurs changeront de métier en raison de l’automatisation du travail, soit 14 % de la main-d’œuvre mondiale, prédit une étude de la firme-conseil McKinsey. On estime aussi que le tiers des tâches inhérentes à 60 % des emplois actuels pourraient devenir entièrement automatisées. Le Japon serait le pays le plus touché par cette reconversion de la main-d’œuvre. Le bon côté des choses ? De 250 à 280 millions d’emplois pourraient être créés grâce à l’émergence de nouveaux métiers, notamment dans les domaines des technologies de pointe et des sources d’énergie renouvelables. « Les pays qui ne parviendront pas à gérer correctement cette transition pourraient subir une augmentation du chômage et une baisse des salaires », prévient McKinsey.

Source : « What the future of work will mean for jobs, skills, and wages », McKinsey Global Institute, novembre 2017. Les qualités humaines, ça se travaille !

Les qualités humaines, ça se travaille !

L’importance en entreprise des compétences humaines et relationnelles (dites soft skills) fait l’unanimité. Toutefois, contrairement aux compétences intellectuelles et techniques (dites hard skills), il est difficile de les développer, de les évaluer et de les gérer. Deux chercheuses de Strasbourg ont mené une enquête auprès d’étudiants d’une école de gestion française. Ceux-ci estiment que l’école pourrait bonifier leurs compétences humaines et relationnelles en valorisant le travail fourni dans un cadre associatif, en limitant les cours magistraux au profit des mises en situation et des compétitions de cas ainsi qu’en favorisant les travaux de groupe et le mentorat. Après leur enquête, les chercheuses ont imaginé une plateforme collaborative dont les contenus s’enrichissent grâce aux contributions des utilisateurs selon les principes de la ludification. L’outil invite les utilisateurs « à collaborer, à s’entraider, à échanger [...] et à comparer leurs résultats afin d’atteindre leurs objectifs », précisent-elles.

Source : « Les soft skills au cœur du portefeuille de compétences des managers de demain », Management & Avenir, septembre 2017.

Travailler trois jours par semaine ?Travailler trois jours par semaine ?

Vous avez plus de 40 ans ? Travailler 25 heures par semaine serait idéal pour vos capacités intellectuelles. En effet, moins de 25 heures de travail hebdomadaire réduiraient l’« agilité cérébrale » des gens de ce groupe d’âge, tandis qu’un travail à temps plein pourrait nuire à leurs capacités cognitives. C’est du moins la conclusion d’une récente étude menée par des chercheurs australiens et japonais, qui ont fait passer des tests cognitifs à 3 500 femmes et à 3 000 hommes de plus de 40 ans en Australie. « Le travail peut être une arme à double tranchant. Il peut stimuler l’activité cérébrale, mais de longues heures de travail peuvent causer de la fatigue et du stress », écrivent les chercheurs. Résultat : 25 heures seraient la durée de travail idéale pour le cerveau après 40 ans. Une invitation à plus d’équilibre ?

Source : « Use it too much and lose it ? The effect of working hours on cognitive ability », Melbourne Institute of Applied Economic and Social Research, février 2016.

Quel navetteur êtes-vous ?

Le trajet quotidien des travailleurs canadiens

Lieu de travail en 2016

  • 7,4 % à domicile

  • 11,5 % sans lieu de travail fixe

  • 80,6 % à un seul lieu habituel de travail

Moyen de transport

  • 12,4 % en transports en commun

  • 6,9 % à pied ou à vélo

  • 79,5 % avec un véhicule privé

Durée moyenne du déplacement (en minutes, entre le domicile et le travail)

  • 24,1 en automobile

  • 44,8 en transports en commun

« Plusieurs études internationales ont montré que les longs déplacements pour se rendre au travail, en particulier en véhicule privé, ont des répercussions sur la santé et sur la productivité globale des travailleurs », souligne un récent rapport public fédéral.

Source : Déplacement domicile-travail : faits saillants du recensement de 2016, Statistique Canada, octobre 2017.

Des minibus sans conducteurDes minibus sans conducteur

Une première ! Pour se rendre au travail, les travailleurs pourraient bientôt compter sur les minibus sans chauffeur. Les constructeurs français Easymile et Navya se sont associés respectivement aux sociétés de transport Transdev et Keolis Canada pour fouler le sol québécois. Ils ont effectué une première ronde d’essais en mai 2017. Équipées de nombreux capteurs, ces navettes autonomes aux formes futuristes peuvent transporter une dizaine de personnes.

À la course !À la course

Mais qu’est-ce qui fait donc courir les « coureurs-navetteurs » ? Pour ces forcenés du pas de course, le temps de déplacement est l’occasion d’un entraînement pour se maintenir en bonne forme physique. Et rien de tel qu’une transition sportive pour évacuer le stress du travail en rentrant chez soi !

La « course utilitaire » est une pratique en pleine expansion. Certains se réunissent sur le site social sportif Strava pour partager – et comparer – leurs distances parcourues et pour mieux se motiver. C’est parti ?

Source : « Montreal Run Commuters », site Strava.