les effets positifs de la loi sabarnes oxley (SOX)Les effets positifs de la loi Sarbanes-Oxley (SOX)

En 2002, le Congrès américain adoptait la loi Sarbanes-Oxley (SOX) sur la réforme de la comptabilité des sociétés et la protection des investisseurs. Ces réformes radicales, réponse à des scandales financiers retentissants, notamment ceux de WorldCom et d’Enron, ont eu un effet positif sur le marché des offres interentreprises. C’est ce que démontre une étude des offres d’acquisitions faites entre 1996 et 2009. « Les gestionnaires des entreprises d’appels d’offres en sont venus à choisir des cibles d’acquisition plus stratégiques et sont maintenant plus enclins à se lancer dans des acquisitions qui engendrent des synergies ou créent de la valeur pour les actionnaires », affirment deux chercheurs de l’Université Concordia (Montréal) et de l’université Memorial de Terre-Neuve (St. John’s).

Source : « Impact of SOX on the returns to targets and acquirers in corporate tender offers », The North American Journal of Economics and Finance, novembre 2017.

hausse record des titres de propriétés intellectuelles en 2016Hausse record des titres de propriété intellectuelle en 2016

Pour une septième année consécutive, le dépôt de demandes de brevets et de marques a augmenté dans le monde. En 2016, 24,3 % des demandes provenaient des États-Unis, suivis du Japon (19,4 %) et de la Chine (18,5 %).

« Les déposants établis en Chine sont une des principales causes de la croissance du nombre de demandes internationales de brevets et d’enregistrement de marques et progressent à grands pas sur la voie de l’internationalisation de leurs activités, à mesure que ce pays passe du concept “fabriqué en Chine” au concept “créé en Chine” », a déclaré Francis Gurry, directeur général de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle.

Source : Organisation mondiale de la propriété intellectuelle, mars 2017.

LondresInnovation 2017 : les villes en tête de classement

Au sommet de la liste des villes les plus innovantes : Londres, New York, Tokyo, San Francisco, Boston, Los Angeles, Singapour, Toronto, Paris, Vienne. Montréal arrive en 19e position de ce classement. Nouveauté cette année, San Francisco et Boston ne font plus partie des trois meneurs du peloton. Londres accroît son avance sur New York et d’autres villes européennes se distinguent. « Vienne et Paris ont une longue histoire d’innovation, alors nous ne devons pas exclure leur éventuelle ascension à la position de première ville mondiale dans quelques années, prouvant ainsi que l’innovation peut provenir de villes du monde entier », a déclaré Christopher Hire, directeur des données de 2thinknow, la société australienne à l’origine de cet index d’innovation des villes.

Source : « Innovation Cities Index 2016-2017 », 2thinknow, février 2017.

La valeur insoupçonnée du chocolat

Pour motiver ses troupes, rien ne vaut une boîte de… chocolats ! Et les cartes-cadeaux, c’est bien aussi ! C’est surtout mieux qu’une simple prime financière. Un peu de douceur pour faire passer le rejet d’une idée neuve ? Telle est la conclusion surprenante de trois chercheurs en comptabilité(Pays-Bas et États-Unis) qui encouragent les dirigeants à adoucir leurs décisions en stimulant la motivation intrinsèque des employés grâce à une récompense tangible. En effet, la motivation extrinsèque de l’argent suscite chez le travailleur un calcul du juste effort nécessaire pour obtenir ce gain sans autre forme d’encouragement de sa créativité. Un p’tit chocolat avec ça ?

Source : Rejections, Incentives, and Employee Creativity : When Chocolate Is Better Than Cash, Georgia Tech Scheller College of Business, document de recherche, août 2017.

Un restaurant 2.0 à GeneveUn restaurant 2.0 à Genève

Un restaurant genevois, le Café des Bains, vient de lancer une application qui permet de réserver une table, de commander d’avance son menu, de régler électroniquement la note, d’évaluer le service et de laisser un pourboire. D’autres fonctions sont d’ores et déjà prévues pour numériser le service : choix des boissons et de la table, reconnaissance des habitués, exploitation des données de masse pour mieux cibler les préférences de la clientèle, etc. Les avantages ? Gagner du temps et améliorer l’accueil des clients !

Source : « Genève teste l’“huberisation” des restaurants », Le Temps, septembre 2017.

Enquêtes : travail et technologies

droit à la deconnexion en franceDroit à la déconnexion professionnelle en France : quel bilan ?

L’été dernier, les cadres français ont pu exercer leur droit à la déconnexion dans les entreprises comptant plus de 50 salariés. En effet, cette protection du droit du travail – adoptée le 1er janvier 2017 – les autorise à ne pas être joignables en permanence pour des motifs professionnels. Les cadres ont-ils mieux profité de leurs vacances ? Bilan mitigé : un sondage de l’Institut français d’opinion publique révèle que 78 % d’entre eux prennent encore leurs courriels, leurs SMS et leurs appels professionnels pendant leurs temps libres. Principales raisons évoquées : s’assurer qu’il n’y a aucun problème en leur absence (78 %) ; éviter d’être débordés à leur retour (65 %). Une hyperconnexion qui s’avère plutôt anxiogène : 51 % la perçoivent comme une source de stress supplémentaire et 29 % comme un motif d’agacement pour les proches. À bon entendeur…

Source : « Les cadres et l’hyper connexion », Institut français d’opinion publique, juillet 2017.

travacances des canadiensLes « travacances » des Canadiens

Les « travacances », ces vacances où on continue de travailler, concerneraient aussi les salariés canadiens. Selon la firme de recrutement Accountemps, 33 % des travailleurs canadiens se connectent pendant les vacances pour prendre des nouvelles du bureau. Un autre sondage réalisé par le service numérique d’offres d’emplois Glassdoor en mai 2017 révèle que 66 % des travailleurs américains continuent de travailler durant leurs vacances. 27 % d’entre eux pensent que leurs employeurs s’attendent à ce qu’ils se tiennent informés pendant leur absence.

Sources : sondage de la firme de recrutement Accountemps, mai 2017 ; sondage de l’agence Glassdoor, mai 2017.

trêves numériques imposéesTrêves numériques imposées

Contre le stress numérique, certains employeurs adoptent des mesures radicales. Ainsi, l’entreprise française Michelin a instauré « un contrôle des connexions à distance » pour ses cadres autonomes itinérants entre 21 h et 7 h en semaine ainsi que du vendredi à 21 h au lundi à 7 h. Depuis 2011, le constructeur automobile allemand Volkswagen impose une trêve numérique quotidienne à ses employés en déconnectant les serveurs de courriels entre 18 h et 7 h le lendemain matin.

Source : « Travail : vous avez désormais le droit de vous déconnecter », Le Figaro, décembre 2016.

Les entrepreneurs acceptent-ils d’être conseillés ?

Avant d’investir dans une nouvelle entreprise prometteuse, il peut être bon de s’assurer que le fondateur sera disposé à accepter des conseils. Afin de déterminer si des entrepreneurs se rendront éventuellement aux arguments d’investisseurs – ou d’une équipe de gestion –, trois chercheurs de l’université de Toronto ont analysé un ensemble de données sur les start-up à forte croissance dans un incubateur universitaire. Observation : seuls les entrepreneurs très obstinés ou très bien renseignés feront fi des conseils d’autrui. Les chercheurs recommandent aux investisseurs de bien s’informer à propos des compétences de l’entrepreneur et de prévoir divers types d’accompagnement.

Source : « Which Entrepreneurs are Coachable, and Why ? », American Economic Review, mai 2017.