La crise climatique et l’irruption de mouvements sociaux augmentent la pression sur les dirigeants d’entreprise pour qu’ils se prononcent sur des enjeux fondamentaux. Est-ce vraiment leur rôle et celui de leur entreprise?

Les DG se sont toujours retrouvés au centre du concept de responsabilité sociale des entreprises (RSE). Dans son ouvrage fondateur[1] publié en 1953, l’économiste américain Howard Bowen soutenait déjà que cette responsabilité tient à deux choses : l’homme d’affaires ne doit décider qu’en tenant compte des valeurs souhaitées par la société et la prise en compte de ces préoccupations et de ces valeurs sociales doit être volontaire.

«La RSE a émergé en tant que notion normative selon laquelle une entreprise ne peut pas se contenter de générer des profits et des rendements pour ses actionnaires», explique Emmanuel Raufflet, professeur titulaire au Département de management de HEC Montréal.

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