Hautement médiatisés, les « parachutes dorés » ont souvent été vivement critiqués. En effet, il peut sembler difficilement justifiable de payer généreusement ceux qui se font mettre à la porte en raison de leur incompétence et d’ainsi récompenser l’échec. Et si ces fameux contrats de séparation avaient des vertus insoupçonnées ?

Contrairement à une idée reçue, même aux États-Unis, la grande majorité des directeurs généraux ont un contrat de travail. Celui-ci spécifie généralement, dès l’embauche, la compensation que les dirigeants recevraient en cas de licenciement. Bien sûr, le montant peut ensuite être renégocié à la hausse pour faciliter le départ d’un dirigeant. Cela étant, le montant stipulé au contrat est le seul déterminant significatif de la somme qui sera effectivement payée.

Ces contrats peuvent comprendre de nombreuses clauses. Lorsqu’un dirigeant se fait licencier à la suite de l’acquisition de son entreprise, il peut recevoir un « parachute doré ». Mais un dirigeant peut également se faire licencier « avec cause », laquelle devra être clairement définie dans le contrat. Il s’agit généralement de comportements jugés incompatibles avec le poste, tels que l’alcoolisme ou la consommation de drogues. Un dirigeant peut également se faire licencier « sans cause ». Cette appellation peut être trompeuse, car elle désigne souvent les licenciements dus à une performance insuffisante ou à une inadéquation entre les compétences du dirigeant et les besoins de son organisation.

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