Une présentation de     Actiz

Bouger davantage est non seulement bon pour la santé, mais améliore aussi la productivité des employés. La raison en est simple : des personnes énergisées travaillent mieux et sont plus performantes!

Avec la forte présence du numérique dans notre environnement de travail, on ne peut guère décrocher de nos écrans et l’énergie finit par s’étioler. Qui plus est, la sédentarité contribue à saper la motivation et la productivité des individus qui peinent à recharger leurs batteries. L’activité physique est donc la solution toute trouvée pour renouer avec la vitalité.

Concentration et attention accrues

Les études[1] ne manquent pas pour démontrer que les employés peu actifs ont souvent un moins bon rendement. Inversement, les personnes qui bougent régulièrement seraient en moyenne 9% plus productives que les autres[2]. «On pourrait croire que faire de l’activité physique va nous fatiguer, mais c’est en fait le contraire! Cela a un effet stimulant, cela apporte de l’énergie. On le voit bien quand les gens cessent de faire du sport, une sorte d’affaissement se produit», remarque Annabelle Ambroise, CRHA et psychologue organisationnelle auprès de la firme Humance.

Série L'activité physique en entreprise

Mais comment s’explique le phénomène de hausse de productivité? Marianne Lacharité-Lemieux, kinésiologue et experte ACTIZ, explique que cela relève de mécanismes physiologiques. «Faire de l’activité physique est associé à un sentiment d’accomplissement. On se sent plus compétent et plus efficace, tant sur le plan personnel que professionnel. De plus, les hormones sécrétées par le corps lorsqu’on fait du sport sont bonnes pour la santé mentale, notamment parce qu’elles facilitent la gestion du stress et de l’anxiété», assure-t-elle. Au bout du compte, la bonne humeur est au rendez-vous, ce qui a un effet boule de neige et améliore aussi l’ambiance de travail au sein de l’équipe.

Mais ce n’est pas tout. Cela a également un effet positif sur les capacités attentionnelles et cognitives. «Le travail en mode multitâches tend à épuiser nos facultés cognitives. En donnant une pause au cerveau, on aide à les régénérer. Même trois périodes de 30 minutes hebdomadaires suffisent à avoir une meilleure concentration et une capacité attentionnelle accrue», mentionne la kinésiologue.

Même son de cloche du côté d’Annabelle Ambroise qui souligne qu’après avoir fait de l’activité physique, on voit ensuite les problèmes sous un autre angle. «Non seulement notre corps génère des hormones qui nous aident à nous sentir bien, mais le fait de décrocher facilite la prise de recul et aide à trouver des idées nouvelles», dit-elle. 

ACTIZ

Moins d’absentéisme

Lorsque les équipes sont plus concentrées, créatives et avec une meilleure capacité d’attention, cela augmente nécessairement le niveau d’énergie général dans l’entreprise. Conséquence logique : parce que le niveau de satisfaction au travail est élevé, cela contribue du même coup à faire baisser l’absentéisme. Là encore, des recherches ont démontré que les travailleurs qui pratiquent régulièrement des activités physiques s’absentent moins souvent et moins longtemps que leurs collègues inactifs (réduction de 2%)[3]. Rappelons qu’on estime les coûts directs de l’absentéisme au pays à 16,6 milliards de dollars, soit 2,4% de la masse salariale annuelle brute[4]. Pour les entreprises, réduire ce mal du travail qu’est l’absentéisme contribue donc à faire des économies substantielles.

Pour sa part, Andrée-Anne Jutras, cheffe de projet ACTIZ, remarque qu’un employé qui sait que son employeur se soucie de son bien-être physique et mental – en favorisant l’activité physique au sein de l’organisation, en proposant des mesures structurées ou en encourageant des initiatives ponctuelles – aura aussi tendance à lui en donner davantage. «En 2019, avant même la pandémie de COVID-19, un sondage révélait que 30% des travailleurs pensaient à changer d’emploi dans les deux années suivantes», mentionne-t-elle. Par ses effets bénéfiques sur la culture organisationnelle et le message positif qu’elle envoie, l’activité physique peut donc contribuer à assurer la pérennité des entreprises ainsi que leur performance et leur compétitivité. Dans un environnement de plus en plus concurrentiel, c’est un bon coup de pouce qu’on aurait tort de négliger…


Références

[1] Arvidson, E., Börjesson, M., et coll., « The level of leisure time physical activity is associated with work ability – A cross sectional and prospective study of health care workers », BMC Public Health, vol. 13, n°1, 2013, p. 855.

[2] Guertler, D., Vandelanotte, C., et coll., « The association between physical activity, sitting time, sleep duration, and sleep quality as correlates of presenteeism », Journal of Occupational and Environmental Medicine, vol. 57, n°3, 2015, p. 321.

[3] «L’activité physique au travail : des bienfaits pour tous» (document en ligne), Gouvernement du Québec, ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, 2019.

[4] Idem