Depuis l’arrivée d’Éric Fournier à titre de partenaire des membres fondateurs, Moment Factory connaît un rayonnement qui se joue des frontières, marquant l’imaginaire avec ses installations qui ont animé la légendaire Sagrada Familia de Barcelone, le spectacle de la mi-temps du Super Bowl 2012 avec Madonna, le magasin-phare d’Oakley sur la 5e Avenue à New York ou la Foresta Lumina, un parcours nocturne illuminé dans le parc de la Gorge-de-Coaticook. Rencontre.

Entrer chez Moment Factory, c’est pénétrer dans un univers hors norme où la circulation d’une énergie créative est fluide et palpable. Un univers décontracté, branché, invitant. Ici, un employé traverse le couloir en planche à roulettes ; là, un autre travaille tranquillement avec, à ses pieds, un cocker anglais caramel. L’entreprise a récemment emménagé dans un vaste espace de l’avenue du Parc, à Montréal, afin de soutenir sa croissance exponentielle. C’est là que nous avons rencontré Éric Fournier, un homme aux facettes multiples.

Réflexion, action, gestion !

Derrière un ton posé et un discours longuement réfléchi veille un aventurier au regard bleu acier qui valorise le risque et aime à provoquer le destin. Très jeune, il cultive ses passions au moyen d’une exploration attentive du monde qui l’entoure : captivé par les Jeux olympiques de 1976, il vise le sport pour les poussées d’adrénaline et s’adonne au hockey pour gagner ; inspiré par un père ingénieur, il rafistole les composants d’un vieux tourne-disque pour alimenter un système d’éclairage. Plus tard, alors étudiant en sciences au collège Édouard-Montpetit, il fonde avec des copains un club de ski qui organise des sorties en montagne, une expérience qui lui révèle les possibilités de la gestion, un domaine pour lequel il se découvre un intérêt marqué.

Le petit garçon qui rêvait de devenir chauffeur de déneigeuse comprend que la voie universitaire offre davantage de perspectives qu’une carrière aux commandes d’un chasse-neige ! « Mon père a fait toute sa carrière chez Hydro-Québec. Il avait un grand sens du devoir. Je viens d’une famille où les études étaient extrêmement importantes, où l’idée d’une carrière était omniprésente », se souvient Éric Fournier avant d’ajouter, les yeux rieurs : « Le club de ski, même si ça me motivait beaucoup, ce n’était pas très lucratif. » Admis à quatre programmes universitaires (administration, génie, design industriel et informatique), il va là où son cœur le guide. « J’ai choisi l’administration parce que c’est un domaine qui me stimule intellectuellement, en raison de cet aspect lié à la compréhension et au comportement du consommateur. » 

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