Article publié dans l'édition Printemps 2022 de Gestion

La pandémie de COVID-19 aura été une véritable hécatombe pour le secteur événementiel. Pour Daniel Lamarre, jusqu’à récemment grand patron du Cirque du Soleil (il a cédé son siège de PDG à Stéphane Lefebvre en novembre 2021), cette épreuve, quoiqu’à certains moments insoutenable, n’a pas ébranlé son amour des artistes ni sa formidable énergie.

À l’école, il était président de classe. Non pas pour être le gars populaire, mais pour une raison fort simple qui le motive encore aujourd’hui : son désir de «faire arriver les choses». C’est là son leitmotiv, son carburant, ce qui le mène toujours plus loin. «Je voulais être de toutes les activités. Et s’il n’y en avait pas assez, j’en créais», s’amuse à dire le principal intéressé, une étincelle dans les yeux, en évoquant ces lointains souvenirs.

Aujourd’hui, fort de ce fabuleux bagage d’expériences qui est le sien, s’il croisait au hasard le jeune homme qu’il était alors, il lui dirait : «Fonce! Ne te pose pas trop de questions. Oui, réfléchis, fais tes devoirs, mais que jamais tes interrogations ne te paralysent. Ne t’arrête pas à mi-chemin de la destination que tu as choisie d’atteindre.» Un conseil qu’il a, à l’évidence, suivi allègrement.

Curieux, énergique et ambitieux

Aîné d’une fratrie de cinq enfants, tous sportifs, Daniel Lamarre voue une profonde admiration à son père qui, par sa détermination, a commencé sa carrière comme ouvrier «dans la shop du coin» et terminé en tant que comptable dans une institution financière. «Enfant, j’ai observé sa progression. Ça m’impressionnait. Je me disais : “Si lui est parti de là et a parcouru tout ce chemin, alors moi, partant d’ici, je peux me rendre jusque là-bas!”»

Tout est donc possible pour ce garçon ambitieux qui, à seize ans à peine et encore étudiant au secondaire, se présente au journal local pour y dénicher du travail. Curieux et volontaire, aux responsables de la rédaction qui lui demandent ce qu’il peut faire, il répond avec candeur : «Tout!» Il admet en riant qu’il ne savait aucunement de quoi il parlait. «Je l’ai réalisé deux jours après avoir débuté! Malgré tout, j’étais constamment à l’affût de la moindre information, du moindre scoop. Dès que j’avais une heure de libre entre deux cours, je me rendais au bureau.» Travailleur acharné, rien ne rebute le jeune homme, qui reconnaît sa chance d’avoir un emploi aussi stimulant.

Plus tard, à Ottawa, où il poursuit des études en communication, il travaille pour la publication de l’université et pour la radio de Radio-Canada. Son énergie débordante et son ardeur lui permettent d’enrichir son expérience des médias et de développer son réseau. Son baccalauréat en poche, il retourne chez lui, en Mauricie, une solution facile qui ne l’enthousiasme guère. «C’était une grande déception! Je suis revenu simplement parce que, étant connu, j’allais y trouver un emploi rapidement», explique Daniel Lamarre. Pourtant, c’est Montréal, cette métropole bouillonnante, terre des grandes aspirations, qui l’appelle. «Quand tu viens d’une région, l’horizon de la réussite, ton rêve américain, c’est Montréal! J’ai finalement pris le taureau par les cornes et envoyé mon curriculum vitæ un peu partout.» Il peut bientôt faire ses valises, embauché par Cockfield Brown, alors la plus importante agence de publicité de Montréal. Et pourquoi la pub? «Parce que j’étais prêt à tout!»

Les 5 clés du leadership, selon Daniel Lamarre

  • Rêver et définir des objectifs précis.
  • Élaborer un plan détaillé pour les réaliser.
  • Mobiliser ses troupes autour de ce plan et mettre en place un environnement créatif.
  • Suivre rigoureusement les étapes et les avancées, écouter, s’ajuster, corriger le tir.
  • Célébrer le succès et se rappeler les raisons qui nous poussent à agir.

Tant pis pour l’ego!

Durant ces années formatrices, Daniel Lamarre fera un apprentissage essentiel : celui de la gestion du client, qui contribuera plus tard à la réussite de sa collaboration avec Guy Laliberté. Le plus difficile, raconte l’homme d’affaires accompli, c’est de comprendre que l’ego n’a pas de place lorsqu’il s’agit de servir un client. «Parce que, quoi que tu fasses, quel que soit ton apport, au final, ce n’est jamais ta réussite à toi. C’est celle du client. Et puis, même lorsque tu n’es pas d’accord avec sa décision, tu dois l’accepter et l’exécuter.»

Il semble qu’il sache bien y faire! En effet, voilà qu’un recruteur le convoque à une entrevue dans une prestigieuse agence de relations publiques : Burson-Marsteller. Sur le point d’obtenir une importante promotion chez Cockfield Brown, le jeune homme de 28 ans ne manifeste aucun intérêt pour cette invitation, mais il saisit le message du chasseur de têtes, qui le convainc de se présenter à la rencontre. «Il m’a dit : “Quand un chasseur de têtes t’appelle, tu te présentes, parce que, dans quelques années, tu auras peut-être besoin de quelqu’un comme lui!”»

Daniel Lamarre sera finalement embauché pour établir une filiale de Burson-Marsteller à Montréal. «J’ai ouvert le bureau et tout s’est bien passé. J’ai eu la chance de voyager et de suivre de nombreuses formations à New York. J’ai tellement appris!» Encore aujourd’hui, il estime que cette étape a été un réel point tournant dans sa vie, une expérience fondamentale pour sa carrière et un catalyseur de ses ambitions. «Je me répétais : “Moi, un jour, je me promènerai partout sur la planète!”» Un rêve qui l’habite entièrement. Quelques années plus tard, lorsqu’il fonde avec Luc Beauregard le bureau de relations publiques National, il annonce d’entrée de jeu à son partenaire : «Montréal, ce n’est pas assez!»

Toujours heureux là où il se trouve, ce développeur talentueux ne laisse jamais la concurrence indifférente très longtemps avant d’être sollicité ailleurs. Ainsi, en 1997, il reçoit un appel d’André Chagnon, fondateur de Vidéotron et propriétaire du réseau TVA, qui lui offre la présidence de sa chaîne de télévision. «Mes années avec National ont été incroyables et je pensais y rester jusqu’à la fin de ma carrière. C’est formidable d’être son propre patron et de posséder son entreprise. J’ai néanmoins été séduit par les défis à TVA.» L’appel à l’ancien journaliste, peut-être, mais surtout, le désir d’ouvrir TVA à la scène internationale. Sous l’aile d’André Chagnon, qu’il considère comme son «père spirituel», Daniel Lamarre gère alors une entreprise cotée en bourse et occupe un poste où il apprend beaucoup, et dans le plaisir. Pourtant, le destin allait bientôt lui faire une offre qui ne manquait pas de fantaisie…

Le choc du Cirque

La rencontre entre Daniel Lamarre et Guy Laliberté vaut le détour, ne serait-ce que pour mettre en lumière les valeurs communes à ces deux hommes qui formeront un tandem symbiotique et redoutable. C’était en 1986. Le jeune Cirque du Soleil éprouve alors des difficultés financières. Son fondateur, qui a confié un mandat à National, se présente un mois plus tard dans le bureau de Daniel Lamarre et lui annonce qu’il est incapable de le payer. «J’ai déchiré la facture, se rappelle Daniel Lamarre, et je lui ai dit : “Ce que tu essaies de faire est extraordinaire. Bonne chance!”»

Plus tard, au sommet de TVA, l’homme d’affaires, intéressé par les droits de télévision du Cirque, appelle Guy Laliberté. Malgré l’énorme complexité des droits internationaux, ce dernier interpelle immédiatement son directeur du marketing dans une note dont Daniel Lamarre se souvient encore et qui disait : «Ce type m’a aidé il y a dix ans et il veut mes droits pour la télé. Fais ce qu’il faut.»

Puis, à la fin des années 1990, le patron du célèbre cirque contacte celui de TVA et lui lance : «Daniel, j’ai eu un flash incroyable! You’re going to drive the circus.» Aussi inusitée et insécurisante que cette proposition puisse paraître, Daniel Lamarre l’accepte et quitte TVA. «C’était le risque le plus important de ma carrière. Ma femme, mes parents, mes proches, tous me conseillaient de refuser. Ce qui m’a convaincu de faire le grand saut? L’international.»

À son arrivée au Cirque en 2001, Daniel Lamarre avait dit à Guy Laliberté qu’il apprenait vite. Il se souvient encore que ce dernier avait simplement éclaté de rire. Et pour cause! Daniel Lamarre reconnaît sans ambages qu’il a détesté sa première année au Cirque du Soleil. «L’horreur. Je ne comprenais rien. Je n’avais aucun point de repère.» Pour ce développeur à succès, quelle frustration! Quand, un an plus tard, il va voir Guy Laliberté pour lui dire qu’il ne pense pas pouvoir continuer, ce dernier lui répond : «Tu ne t’en vas nulle part! Tu as fait le tour ; désormais, tu vas t’occuper de tous les spectacles.» Visionnaire, le fondateur restructure alors son entreprise et crée deux postes principaux : un directeur de création et un directeur principal, nommant Daniel Lamarre à ce poste stratégique. «À partir de ce moment-là, j’ai commencé à m’amuser. Je pouvais faire arriver les choses!»

L’insaisissable création, à hauteur de risques

Aux côtés de Guy Laliberté, personnage haut en couleur au sens des affaires étonnant, Daniel Lamarre a sillonné le monde, connu l’émerveillement et pris des risques immenses… sans jamais succomber au vertige. Dans ce monde de haute voltige, rien n’assure qu’un spectacle sera un succès. «Il nous est arrivé à quelques reprises de nous tromper, toujours pour nous être éloignés de ce que nous sommes. Or, pour apprendre de ses échecs, il faut se questionner. Ici, chaque échec est fulgurant, car d’immenses sommes sont en cause», explique l’homme d’affaires. Voilà pourquoi, au Cirque du Soleil, création rime avec rigueur et discipline. Afin de soutenir la création, ce produit intangible et fluide, une thématique ciblée de l’univers à explorer par le Cirque est proposée à une petite équipe d’élite. Le processus de création s’enclenche dans un aller-retour exigeant entre le metteur en scène, l’équipe de création, qui s’élargit peu à peu, et les preneurs de décisions, qui veillent à ne jamais s’éloigner de ce que désire le public. Une impressionnante performance acrobatique. Malgré tout, ce n’est que lors de la première qu’on peut juger de l’accueil d’un spectacle. Par ailleurs, le Cirque interroge systématiquement son public et demeure à l’écoute de ses impressions, retirant ou modifiant au besoin certains numéros. Un spectacle est un processus en constante évolution.

Se renouveler sans cesse, demeurer à l’affût des tendances, découvrir les talents dans tous les recoins de la planète et éviter à tout prix la zone de confort : voilà à quoi se consacre sans relâche le Cirque du Soleil. Des équipes entières y sont dédiées. Le plus grand risque, c’est justement de ne pas prendre de risque. Et puis, il faut bien rêver! Croire en ses rêves, démesurés et fabuleux. Daniel Lamarre, lui, s’occupe de baliser les sauts périlleux. Il comprend que son rôle est de mettre en place un environnement créatif et de donner aux artistes les moyens de leurs ambitions.

«Devant les idées folles de Guy, je ne disais jamais non. Je lui répondais invariablement : “Oui, je vais analyser ta proposition.”» Une approche diplomatique que Daniel Lamarre a développée tôt dans sa carrière, ce fameux apprentissage client qui lui a servi tout du long. «Comme j’ai horreur d’avoir un patron, traiter les gens comme des clients incite au respect et à l’écoute attentive de leurs attentes. En agissant de la sorte, je ne me suis jamais offusqué que Guy ou un autre ne soit pas d’accord avec mes décisions.» Il est vrai que certains se sont étonnés de cette parfaite complicité entre ces deux hommes au fort caractère. Au fil du temps, la complémentarité de leurs champs de compétence et le respect mutuel auront préservé cette fascinante alliance.

N’oublie pas qui tu es…

Invariablement porté par le désir de dépasser les frontières, Daniel Lamarre a réussi à faire grandir les projets qu’il a dirigés, notamment grâce à un réseau solide. Mais pour qu’une entreprise aussi atypique que le Cirque du Soleil puisse rayonner à l’international, il fallait jongler avec de nouveaux défis. «Faire évoluer TVA, par exemple, était simple : j’avais un carnet d’adresses impressionnant et, au moindre problème, il me suffisait de décrocher le téléphone pour le régler. Au Cirque, j’aurais pu jeter ce carnet au panier ; il ne m’était d’aucune utilité! Il a fallu que je m’accroche à Guy, dont le réseau à l’international est immense, et que je construise ma relation avec les partenaires, un à la fois», souligne l’homme d’affaires. D’ailleurs, son successeur se livre maintenant au même exercice. Dans cet univers où chaque spectacle vous place sur la corde raide, les liens avec les partenaires sont cruciaux.

Au passage, Daniel Lamarre explique qu’aimer voyager et découvrir de nouvelles cultures est essentiel pour travailler dans cette entreprise, qui accueille des personnes d’une cinquantaine de nationalités. «À la cafétéria, tu as l’impression d’être aux Nations Unies!» Selon lui, cette diversité est l’une des clés de leur réussite. À la conception de chaque spectacle, tous apportent leur couleur, leur vision, leurs traditions, contribuant ainsi à cette fertile explosion d’idées. Daniel Lamarre est convaincu que cette curiosité et cette ouverture créative peuvent inspirer des entreprises plus traditionnelles. Selon lui, toute organisation devrait offrir un environnement qui encourage la créativité, ne serait-ce que pour vivifier son identité et sa raison d’être.

Au Cirque, l’extravagante Madame Zazou se balade dans les salles où se tiennent les réunions pour rappeler la culture de l’entreprise. «C’est un clown ; elle est très drôle et elle s’invite à sa guise dans nos rencontres. Depuis vingt ans, elle incarne ce pourquoi nous existons : divertir. De la même manière, une entreprise de jouets devrait jouer et un fabricant d’automobiles devrait construire des pistes où les employés pourraient essayer les voitures.» La créativité, tout le monde en a besoin.

Ce que vous ne savez peut-être pas sur Daniel Lamarre

  • Il a cofondé, en 2012, la conférence C2 Montréal, un rendez-vous avec l’élite du monde de la création et des affaires.
  • Il siège à la présidence du conseil d’administration de la Fondation de l’Institut de cardiologie de Montréal.
  • Il a obtenu des doctorats honorifiques de la Faculté de droit de l’Université McGill, de l’Université du Québec à Trois-Rivières et de la Faculté des arts de l’Université d’Ottawa.
  • Il est impliqué dans Cirque du Monde, un programme de cirque international destiné aux jeunes en difficulté.

Un leader émerveillé

Se rappeler pourquoi le Cirque existe a certainement aidé Daniel Lamarre à ne pas désespérer pendant la pandémie. Des repères solidement ancrés lui ont permis de continuer, alors qu’il a dû annoncer à ses employés, sans même pouvoir les rencontrer en personne en cette terrible journée de mars 2020, qu’ils n’avaient plus d’emploi. «Jamais je n’aurais pu imaginer qu’un matin, j’allais me lever et que le Cirque du Soleil ne présenterait plus de spectacle. Nous n’avions plus de revenu. Le néant total», évoque le dirigeant, avec un brin d’émotion dans la voix.

Durant cette période sombre où les couloirs étaient déserts, Daniel Lamarre s’est rendu au bureau chaque jour. Lui et son collègue Stéphane Lefebvre ont passé des heures à réfléchir à un plan de restructuration. Un matin de profond découragement à se demander comment trouver la force de ne pas lâcher, il a croisé deux employés venus vider leur casier. «Ils m’ont dit : “Monsieur Lamarre, vous n’allez pas abandonner! On compte sur vous…” Mon esprit sportif a pris le dessus et j’ai alors décidé de penser comme un athlète.» En effet, l’athlète visualise ses succès et chacune des étapes qui y mènent. Se représenter clairement la présentation d’un nouveau spectacle a été un moteur puissant qui a redonné à l’homme d’affaires son énergie et sa confiance. Et en attendant de pouvoir rappeler ses artistes, le Cirque a nourri leur sentiment d’appartenance en les appelant régulièrement. Peut-être même Madame Zazou s’affairait-elle à les égayer…

La plus grande fierté de Daniel Lamarre, à ce jour, c’est d’avoir ressuscité le Cirque du Soleil. Quand il parle de cette incroyable équipe de créateurs et d’athlètes à laquelle il est entièrement dédié, l’homme est visiblement ému. Selon lui, pour gouverner une institution comme le Cirque du Soleil, tout doit être empreint d’un amour pour les artistes. «Quelqu’un qui n’a pas cette sensibilité ne peut pas diriger le Cirque. Impossible. Quand je vois nos artistes pousser leur corps à ce degré d’excellence, je suis émerveillé. C’est magique, envoûtant», confie celui qui s’extasie encore à chaque spectacle comme si c’était le premier.

S’il a récemment passé le flambeau à son successeur, Daniel Lamarre n’en a pas moins des projets à mener. Récemment, il a publié L’Équilibriste[1], dans lequel il raconte sa traversée, ses bons et ses mauvais coups. «Ce sont mes apprentissages, ma vision du leadership créatif. En vingt ans au Cirque, mon style de gestion a évolué. J’ai avancé en reconnaissant mes erreurs. Je consulte plus. J’écoute davantage ce que les autres ont à dire. Parce qu’ils voient peut-être des choses que moi, je ne vois pas!» Cette humilité introspective et cette capacité d’émerveillement : voilà sans doute ce qui a permis à Daniel Lamarre d’aller au-delà de l’horizon, au-delà de lui-même.

Le Cirque du Soleil

  • Au début des années 1980, Gilles Ste-Croix fonde une troupe de théâtre de rue, Les Échassiers de Baie-Saint-Paul, dont un des membres est Guy Laliberté : l’embryon de ce qui deviendra le Cirque du Soleil.
  • En 1984, dans le cadre des fêtes entourant le 450e anniversaire de la découverte du Canada par Jacques Cartier, Guy Laliberté convainc les organisateurs de cet événement d’accueillir son projet de spectacle « Cirque du Soleil ».
  • En 1987, le Cirque du Soleil entreprend sa première tournée aux États-Unis, puis à l’étranger trois ans plus tard, renouvelant l’art circassien et s’imposant au fil du temps sur la scène internationale. Au cours des 38 dernières années, le Cirque a visité 1 450 villes et 90 pays, et a rejoint 365 millions de spectateurs.
  • Aujourd’hui, le Cirque du Soleil met son approche créative au service de diverses formes de divertissement live, dont les productions multimédias, les expériences immersives, les parcs thématiques et les événements spéciaux.

Note

[1] Lamarre, D., L’Équilibriste – Performez grâce à votre créativité, Montréal, Éditions Michel Lafon, 2022, 288 pages.