Avec 12 jours d’absence en moyenne par an, les travailleurs québécois sont les Canadiens qui s’absentent le plus longtemps de leur travail chaque année. Il a été prouvé qu’améliorer le bien-être des employés augmentait la présence et la productivité au travail. Mais comment faire ?

« Pour être heureuse, une personne a besoin d’être bien tant dans sa vie personnelle que professionnelle », affirme Jacques Forest, professeur titulaire à l’École supérieure de gestion (ESG) de l’UQAM, psychologue et expert en ressources humaines (CRHA). Le stress lié à la surcharge de travail, à de mauvaises relations avec un collègue, à des tâches peu stimulantes ou, au contraire, trop difficiles ont un impact direct sur le sentiment de « bonheur » d’un individu.

Dans un contexte de rareté de la main-d’œuvre, il est devenu essentiel pour les entreprises que ses salariés se sentent bien dans leur travail. « Elles sont obligées de s’adapter sinon elles ne réussissent pas à attirer ni à retenir les employés », affirme Jean-Philippe Gauthier, directeur de division Robert Half Finance et comptabilité, une firme de recrutement de personnel spécialisé.

La rétention du personnel n’est pas la seule raison qui pousse les entreprises à se soucier du bien-être de leurs employés. Eugénie Saint-Laurent, gestionnaire ressources humaines chez Nespresso Canada, croit que « cette préoccupation doit s’aligner avec les valeurs de l’entreprise ». La compagnie, qui compte 800 employés au Canada, dont 130 au siège social, à Montréal, a instauré plusieurs mesures favorisant leur épanouissement. Des horaires d’été ont été instaurés, l’entreprise est également ouverte aux horaires flexibles et au télétravail et incite les gestionnaires à organiser les réunions en milieu de journée plutôt que tôt le matin ou tard dans l’après-midi. Elle offre également des rabais sur l’abonnement de salles de sport, organise des activités comme du yoga, des conférences sur la gestion du stress ou la nutrition dans le cadre de semaines sur la santé chaque année et invite ses employés à redonner à la communauté en allant planter des arbres sur le mont Royal, pour ne nommer que ces initiatives.

Une stratégie globale 

Mais ces mesures ne peuvent être efficaces que si les préoccupations de fond des employés sont également satisfaites. « L’humain est mû par trois besoins : l’autodétermination, les connexions sociales et la compétence », poursuit Jacques Forest. Pour être heureux au travail, un employé a en effet besoin d’être reconnu, d’effectuer une tâche qu’il se sent capable d’effectuer et d’avoir une relation harmonieuse avec ses collègues et ses supérieurs. 

« En plus du sentiment de bien-être directement lié au travail, l’équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle est devenu un élément important du bien-être d’un individu depuis une dizaine d’années. Les gens sont prêts à gagner moins pour avoir de meilleures conditions de travail », avance Jean-Philippe Gauthier.

C’est donc un ensemble d’éléments qui constituent un milieu de travail favorisant le bien-être : certains sont profonds, d’autres concernent plutôt la vie quotidienne et sont plus superficiels même s’ils sont importants. « Il faut mettre au point une stratégie globale, explique Eugénie Saint-Laurent. Il faut des mesures diversifiées et bien dosées. » 

Pour savoir quelles mesures choisir pour contribuer au bien-être au travail, il faut bien connaître ses employés. Selon leur âge, leur lieu de vie, leurs habitudes, leurs besoins seront différents. Rester à l’écoute des employés est gage de réussite pour s’assurer qu’ils sont heureux au travail.

Cet article a été réalisé en collaboration avec Nespresso Canada. Découvrez comment les solutions d’affaires de Nespresso peuvent contribuer à votre environnement de travail en cliquant ici.