Pour faire face aux nouveaux défis, mais aussi stimuler l’émergence d’idées novatrices, les dirigeants et les gestionnaires ont tout intérêt à développer leur leadership créatif. Deux d’entre eux témoignent de ce qu’ils ont appris dans le cadre de formations offertes par l’École des dirigeants HEC Montréal.

Annie Boisvert est gestionnaire à la Société québécoise d’information juridique (SOQUIJ), l’organisation responsable de la diffusion des décisions des tribunaux judiciaires et de certains tribunaux administratifs et organismes. «Je suis à l’emploi de la SOQUIJ depuis huit ans, et gestionnaire depuis 2021. Lorsque l’équipe que je supervise est passée à près de 20 personnes, cela a créé certains enjeux et mon employeur m’a alors suggéré d’aller chercher des outils pour parfaire mes connaissances», raconte-t-elle. En mars 2022, elle s’est donc inscrite à la formation L’essentiel en management dispensée à l’École des dirigeants HEC Montréal.

Pour sa part, Alexandre Legendre, coordonnateur Logistique et approvisionnement chez Baillargeon Coffrage, cherchait à mettre à jour ses connaissances et voulait s’adapter aux nouvelles façons de faire. «Aujourd’hui, on ne gère plus comme autrefois. Je voulais me doter de nouvelles compétences», explique celui qui s’est inscrit au programme L’essentiel du leadership à l’École des dirigeants. Tous deux disent avoir retiré de leur expérience des enseignements utiles, notamment sous l’angle de la créativité.

Donner la parole aux équipes

«Je viens du milieu de l’édition, j’ai fait des études en communication et en droit. La formation offerte par HEC Montréal a confirmé plusieurs éléments que j’appliquais intuitivement. D’abord, le principe selon lequel on dirige ses employés comme on est, c’est-à-dire que lorsqu’on se retrouve à un poste de leader, notre personnalité ne change pas», constate d’emblée Annie Boisvert, qui s’est dite aussi rassurée sur ses pratiques en tant que gestionnaire.

Ainsi, fidèle à elle-même, cette leader privilégie une approche humaine, orientée vers l’écoute. «La formation sur le brainstorming a assurément amélioré ma créativité. J’ai adapté cette méthode à notre équipe en proposant de petites rencontres très ciblées et axées sur des problématiques préalablement bien définies», précise Annie Boisvert.

Réalisant que plusieurs préféraient s’exprimer par écrit et loin des projecteurs, la gestionnaire a également mis sur pied un processus de consultation de ses équipes par le biais de questionnaires anonymes dans lesquels chacun se sentait libre de partager ses idées.

Elle indique que beaucoup de chemin a été parcouru depuis qu’elle a instauré cette approche. «Cela a notamment permis de trouver des solutions auxquelles je n’aurais jamais pensé! C’est une façon novatrice d’aller chercher les idées et qui permet de stimuler la discussion», se réjouit-elle.

Pour sa part, Alexandre Legendre mentionne que le programme suivi, qui aborde toutes les facettes du leadership, lui a donné des moyens d’action plus adaptés à la réalité du gestionnaire d’aujourd’hui et l’a aidé à se positionner dans le contexte actuel. Bien qu’il estime que la créativité soit une compétence innée, le coordonnateur est tout de même d’avis qu’on peut apprendre à en favoriser l’émergence de différentes façons. «Les formateurs de l’École des dirigeants nous ont donné plusieurs outils pour nous aider à identifier et à mettre en œuvre de nouvelles façons de faire», souligne-t-il. Il évoque notamment les ressources transmises pour aider les gestionnaires à mieux se connaître et à mieux collaborer afin d’assurer un leadership authentique.

Réfléchir sur leur pratique, construire leur propre démarche et développer de nouvelles facettes de leur leadership, voilà un précieux bagage que les deux gestionnaires ont pu retirer de leur expérience.