Article publié dans l'édition Automne 2014 de Gestion

En 1995, Ève-Lyne Biron a pris la tête de Biron Groupe Santé. Depuis son entrée en fonction, l’entreprise a connu une croissance moyenne de plus de 12,5 % par année, une réalisation remarquable dans son secteur.

Une fois bien en selle, la nouvelle présidente a entrepris une réflexion sur la stratégie de l’entreprise, qui s’est traduite, en 2009, par une redéfinition de sa mission et une restructuration majeure. À l’origine un simple fournisseur d’analyses de laboratoire, l’ancien Laboratoire médical Biron, qui compte aujourd’hui plus de 300 employés, offre maintenant des services de santé à valeur ajoutée à trois clientèles distinctes (professionnels de la santé, particuliers et entreprises) par l’entremise de trois unités d’affaires spécialisées : Biron – Laboratoire médical, Biron – Soins du sommeil, Biron – Service aux entreprises et une quatrième unité d’affaires en partenariat : Imagix – Imagerie médicale.

Une croissance stratégique

Ces unités d’affaires font partie du holding rebaptisé Biron Groupe Santé dont le chiffre d’affaires consolidé s’élève à près de 45 millions de dollars annuellement. Au Canada, son réseau compte plus d’une centaine de points de service situés, pour la plupart, dans des cliniques privées. Son siège, sis à Brossard dans la banlieue sud de Montréal, couvre 40 000 pieds carrés1.


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En vertu de ce repositionnement stratégique, Biron Groupe Santé entend n’avoir aucun concurrent direct en mesure de l’affronter sur son territoire. Sa force se fonde en effet à la fois sur le réseau étendu des points de service et sur l’intégration des activités de soins déployées par ses unités d’affaires. Ève-Lyne Biron reconnaît que son Groupe compte des concurrents dans l’aide au sommeil, dans l’imagerie médicale, dans le service aux entreprises et dans les analyses de laboratoire, mais elle ne voit aucune entreprise capable d’offrir l’ensemble de ces services dans un même réseau.

Grâce à ces changements profonds, Biron Groupe Santé est maintenant le fruit de la vision d’Ève-Lyne Biron, une joueuse de golf de haut niveau, devenue gestionnaire par choix avant d’accéder, à l’âge d’à peine 30 ans, à la présidence de l’entreprise familiale.

Des débuts modestes

La fondation de Biron Groupe Santé remonte à 1952 alors que le père d’Ève-Lyne Biron, Denis Biron, biochimiste de formation, centrifugeait seul, le soir, les échantillons prélevés le jour auprès des médecins des cliniques médicales des environs de Montréal. Après avoir travaillé brièvement pour une pharmacie, où se faisaient alors la plupart des analyses de laboratoire, il se mit à son compte en veillant à en apprendre le plus possible sur son marché potentiel. Petit à petit, à force de travail et d’assiduité, il se constitua une respectable clientèle de médecins et finit par se faire un nom comme fournisseur d’analyses de laboratoire. Le Laboratoire médical Biron était né.

En quelques années, il occupa le marché en faisant l’acquisition de laboratoires de confrères de classe, et sa petite entreprise connut une croissance fulgurante. En 1964, il épousa Ève Paré. Le couple s’installa dans une modeste maison de Saint-Lambert, en banlieue sud de Montréal, près d’un club de golf, et eut en l’espace de cinq ans trois filles : Ève-Lyne (1965), Caroline (1966) et Geneviève (1970). Ses temps libres étaient entièrement consacrés à la pratique de son sport préféré, le golf, auquel il associait tous les membres de sa famille.

Des affaires et un sport de famille

À la maison, il y avait deux sujets de conversation à table : le laboratoire et… le golf. Dans l’esprit de Denis Biron, il a toujours été clair que l’entreprise servait d’abord à faire vivre sa famille et à payer du bon temps, autour du golf, à lui-même, à sa femme et à ses trois filles. Dès que celles-ci devinrent assez grandes, il les inscrivit à son club de golf où elles se qualifièrent rapidement pour des tournois interclubs juniors. L’aînée, Ève- Lyne, se rappelle que lorsque son score ne lui permettait pas de finir première de sa catégorie, c’est son père qui calmait sa colère. Il pouvait passer des heures à l’aider à corriger son élan, à mieux se sortir d’une fosse de sable ou à réussir de longs coups roulés. Elle avait l’ambition tenace d’être capable de suivre les traces de son père et de performer.

Par ailleurs, il était implicitement entendu qu’à l’adolescence les filles seraient aussi appelées à travailler dans l’entreprise. Elles occupèrent donc successivement les postes de commis, téléphoniste, aide-technicienne, livreuse, préposée au classement ou quelque autre poste selon les besoins de l’administration quotidienne de l’entreprise.

Sélectionnée par l’Arizona State University

Durant la semaine de relâche, la famille prenait ses vacances en Caroline du Nord, au mythique club de golf Pinehurst. Le professionnel de golf remarqua le talent exceptionnel des sœurs Biron. Il proposa à leur père d’inscrire l’aînée, qui avait alors 19 ans, dans un programme golf-études, offert par l’Arizona State University. Grâce à ses relations, il pouvait faciliter les choses pour qu’elle fasse les bonnes démarches afin d’être admise dans ce  prestigieux programme hautement contingenté.

La jeune fille de 19 ans n’avait jamais envisagé d’étudier aux États-Unis et encore moins de faire une carrière professionnelle au golf. Mais lorsque l’Arizona State University lui offrit une généreuse bourse d’études qui couvrait la moitié des droits de scolarité pour la première année et la totalité pour les années subséquentes, elle accepta, après avoir consulté ses parents, qui s’engagèrent à financer ses frais de séjour.

En septembre de la même année, elle franchissait les portes de la prestigieuse Arizona State University2 et intégrait sa non moins sélecte Varsity team de golf dans le programme de baccalauréat en commerce, avec majeure en marketing. Elle arrivait dans le campus de Tempe, une ville inconnue dont elle parlait à peine la langue, et rejoignait une cohorte de 55 000 étudiants, en grande majorité des Américains. Elle devait s’or pays étranger. Elle partait pour trois ans.

Le golf ou l’entreprise

Contrairement à ses consœurs de classe américaines dont le golf professionnel, assorti de lucratifs contrats de commandites, était, pour la plupart, le seul choix de carrière depuis leur plus tendre enfance, Ève-Lyne Biron avait une autre option à la fin de ses études : rentrer au Québec pour travailler dans l’entreprise familiale. À l’été 1988, quelques mois avant d’obtenir son diplôme, elle eut une discussion déterminante avec son père. Tout compte fait, après trois ans de dur labeur, elle considérait que même si elle aimait beaucoup le sport et qu’elle se classait parmi les premières de sa promotion, la perspective de joindre les rangs de la Ladies Professional Golf Association (LPGA) ne lui sou- riait pas. Elle préférait revenir au Canada et travailler au Laboratoire médical Biron, forte de sa formation en gestion et en marketing.

En décembre 1988, Ève-Lyne Biron tourna donc le dos à une carrière prometteuse de golfeuse professionnelle aux États-Unis et rentra à Montréal pour reprendre sa place dans l’entreprise familiale auprès de ses sœurs cadettes et de son père. Celui-ci accueillit la nouvelle avec beaucoup de bonheur. Tablant sur sa formation universitaire en gestion, il la nomma responsable des ventes et du marketing.

Elle n’abandonna pas le golf pour autant. Pendant trois ans, Ève-Lyne Biron fit partie de l’équipe Canada dans les grands tournois internationaux de golf féminin amateur, dont la Coupe du monde de golf féminin3, voyageant partout dans le monde : au Mexique, en Angleterre, en Nouvelle-Zélande, etc. Elle avait été choisie, avec Debbie Savoy Morel4, pour représenter le Québec au sein de l’équipe féminine canadienne. Depuis, elle a laissé tomber la compétition, mais le golf occupe toujours une place prépondérante dans sa vie. Elle est membre de trois club hurst, Mont-Bruno et La Vallée du Richelieu.

Des leçons de gestion tirées du golf

Son séjour de golf-études aux États-Unis a été marquant, car le caractère d’Ève-Lyne Biron, qui en a retenu de grandes leçons de vie et de gestion. Sur le plan personnel, elle a acquis une rigueur et une discipline qui sont devenues sa marque de commerce. Elle a appris à composer avec le stress de la compétition, ne se laissant pas distraire par des aléas temporaires. La force de concentration mentale et l’équilibre entre ce que le corps peut révéler et le contrôle des émotions sont également des atouts qu’elle applique instinctivement dans sa vie comme en gestion.

Quant à la prise de décision, le processus, même complexe, vient naturellement à celle qui avait à choisir, dans l’urgence d’un tournoi, le meilleur bâton et le bon angle de frappe à imprimer à la balle, compte tenu de la distance, du vent, du soleil, de la pluie, du type de gazon, de l’humidité, des fosses de sable, des arbres, du tracé du parcours, des plans d’eau, etc. Elle se sert aujourd’hui de ses habiletés à saisir rapidement les enjeux dans un contexte pluridimensionnel et à tenir compte des changements qui peuvent survenir à la dernière minute.

Autre leçon, et non la moindre, elle a appris à composer avec les imprévus des tournois, ce qui ne s’enseigne pas sur un champ de pratique. Elle fait un parallèle entre, d’une part, les théories et les grands principes de gestion qu’on peut acquérir, par exemple, dans un programme de MBA et, d’autre part, ce qui se passe réellement dans l’entreprise. Une des principales qualités qu’elle attend d’ailleurs de ses collaborateurs est la capacité de s’adapter aux changements qui, comme sur un terrain de golf, modifient la donne et la dynamique des forces en présence.

Lorsqu’elle quitta l’Arizona State University avec son diplôme en poche, Ève-Lyne Biron ignorait encore qu’elle possédait un tel bagage, naturellement applicable à la gestion. Elle croyait qu’elle était simplement devenue une excellente joueuse de golf, dotée d’un diplôme universitaire en gestion et en marketing, et qu’elle devait maintenant décider de ce qu’elle ferait de sa vie.

Famille en affaires ou entreprise familiale

Pour la présidente et chef de la direction de Biron Groupe Santé, il y a une distinction majeure à faire entre une famille en affaires et une entreprise familiale. Alors que dans la première acception, l’entreprise est au service de la famille, comme Denis Biron l’avait conçu lors de sa fondation en 1952, la perspective est inversée dans la deuxième définition, où les membres d’une famille détiennent une part plus ou moins importante de l’actionnariat, mais où ils n’y travaillent pas nécessairement.

De son point de vue de présidente et chef de la direction, Ève-Lyne Biron veut agir d’abord et avant tout comme dirigeante d’une entreprise. Que celle-ci soit familiale ou non passe au second plan. Ses décisions d’affaires sont guidées par des considérations d’efficacité et de rentabilité à long terme. À cet égard, l’ouverture du conseil d’administration à des membres extérieurs, comme elle le souhaitait, lui a considérablement facilité la tâche.

Relève du père et gouvernance

En 1993, Denis Biron jugea que le temps était venu de passer officiellement le flambeau à la génération suivante. Pendant deux ans, il planifia soigneusement la passation des pouvoirs. En 1995, il laissait son poste de président et chef de la direction à sa fille Ève-Lyne, alors âgée de 30 ans, se réservant le titre de président du conseil d’administration auquel siégeaient sa femme Ève, comme administratrice désignée, et ses trois filles, comme administratrices actionnaires.

Au début, le conseil d’administration s’apparentait à un conseil de famille où chaque membre se prononçait sur la gestion quotidienne de l’entreprise. Ève-Lyne avait à vivre une ambiguïté de rôles et de responsabilités qui la laissait souvent perplexe et privée de moyens d’agir librement. Elle était à la fois la fille du président du conseil, la présidente et chef de la direction de l’entreprise, la fille de l’administratrice désignée, en la personne de sa mère, ainsi que la patronne et sœur de deux autres administratrices qui lui étaient égales quant à l’actionnariat.

Les choses se compliquaient davantage du fait que son mari, et père de ses trois enfants, s’était joint à l’entreprise pour la remplacer au poste de directeur des ventes et du marketing, au moment où elle-même accédait à la présidence. Il y restera 13 ans. C’est également en 1995, lors du changement à la présidence, que sa sœur Caroline se joignit à l’entreprise à titre de directrice des systèmes d’information. Quant à sa sœur Geneviève, elle était déjà responsable des ressources humaines depuis 1990.

Voyant la situation délicate dans laquelle elle se trouvait, Ève-Lyne Biron assuma son leadership et réussit, sur une période de trois ans, à vaincre les résistances de son père à ouvrir le conseil d’administration à des membres extérieurs. Pour la pérennité de l’entreprise, elle voulait élever les discussions au-dessus de considérations familiales immédiates. Aujourd’hui, le conseil d’administration compte, en plus des quatre actionnaires propriétaires et de l’administratrice désignée, quatre personnes qui n’ont aucun lien ni avec l’entreprise ni avec la famille. Leur rôle est d’apporter un point de vue extérieur sur la stratégie générale par rapport à l’avenir de l’entreprise, et non par rapport aux intérêts ou moins court terme de l’un ou l’autre actionnaire.

L’adéquation des valeurs

Désireuse de parfaire ses connaissances en gestion, Ève-Lyne Biron s’inscrivit en 1992, à temps partiel au programme de MBA de HEC Montréal, diplôme qu’elle obtint en 1996. Au cours de ses études, elle fut confortée dans sa détermination d’élaborer une vision stratégique globale dont la réalisation dépend du choix des bonnes personnes aux bons endroits. Elle affirme que son séjour à HEC Montréal l’a rendue plus en mesure de savoir quel type d’employé il faut pour chaque genre de responsabilités. Néanmoins, dans les activités de recrutement, elle ne se prive pas de faire appel à son intuition dans des entrevues où elle aborde beaucoup d’autres sujets que ceux rattachés aux tâches à accomplir.

Ève-Lyne Biron lie les valeurs de l’entreprise à sa nature familiale. Le phénomène est amplifié chez Biron Groupe Santé du fait que pour Denis Biron, contrairement à d’autres entrepreneurs, son entreprise avait été conçue pour répondre à des besoins de qualité de vie pour les générations futures de la famille, et non dans une perspective prioritairement commerciale. La culture d’entreprise s’en trouve, encore aujourd’hui, fondamentalement imprégnée. Les nouveaux employés sont considérés comme faisant partie de la famille Biron élargie. Le recrutement doit prévoir une adéquation entre deux systèmes de valeurs, celui de l’entreprise et celui de l’employé qui déteint sur le sens à donner aux tâches à exécuter.

L’autonomie

Une autre qualité primordiale recherchée par Ève-Lyne Biron chez ses employés a trait à l’autonomie, une qualité qu’elle a elle-même dû développer à la dure lorsqu’elle s’est retrouvée seule comme étudiante aux États-Unis et dans sa pratique assidue du golf, un sport éminemment individuel.

Une fois que les valeurs sont définies et les compétences établies, l’accent est mis sur le potentiel d’apprentissage et la capacité de s’organiser avec un minimum de supervision. En revanche, on ne s’attend pas de la part des employés récemment recrutés à ce qu’ils soient en mesure de gravir les échelons à la vitesse grand V. On fait plutôt référence au concept de zone de confort selon lequel les candidats prometteurs vivent petit à petit des expériences de travail qui correspondent à leurs habiletés, mais qu’ils n’ont pas encore soumises à l’épreuve du feu. On soutient l’employé dans la détermination des balises à l’intérieur desquelles il est en mesure d’évoluer à l’aise et de celles qu’il pourrait transgresser sans danger.

Doit-on voir dans cette approche de la gestion des ressources humaines l’influence de la formation d’athlète que la présidente elle-même a suivie dans sa jeunesse ? Sans doute, si l’on considère que pour faire des progrès comme golfeuse de haut niveau, il faut y mettre le temps et donner un effort constant et progressif.

Un leadership « transformationnel »

Au cours des dernières années, Ève-Lyne Biron a renouvelé son équipe rapprochée de collaborateurs. Le recrutement s’est fait au sein de l’entreprise, mais également à l’extérieur lorsqu’il fallait trouver des compétences appropriées au nouveau palier de développement de Biron Groupe Santé.

L’exercice l’a amenée, par ricochet, à se livrer à une introspection et à se rendre compte de ses forces, sur lesquelles elle a toujours su miser, au golf comme au travail, mais également de ses faiblesses, qu’elle a voulu compenser en recourant à des gestionnaires possédant des compétences complémentaires aux siennes.


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Elle estime qu’une de ses principales forces comme dirigeante est d’être capable de respecter les différences chez ses collaborateurs, de discerner leurs points forts et de les encourager à travailler davantage sur leurs compétences que sur leurs lacunes.

« On dit de moi que j’exerce un leadership transformationnel. J’aime bien ce terme. Un de mes professeurs m’a déjà enseigné que lorsqu’on travaille sur ses forces, on peut vraiment donner le meilleur, alors que si on travaille sur ses faiblesses, on peut juste ramener la barre à zéro. L’énergie que l’on met à travailler sur ses faiblesses ne donne pas une contribution marginale importante, comparée à l’amélioration que l’on peut obtenir en travaillant sur ses forces. À moins qu’il n’y ait une faiblesse absolument flagrante dans la personnalité de quelqu’un, oui, on peut y travailler, mais autrement, mettons plus d’énergie sur les forces des gens. C’est là qu’on va aller chercher le meilleur d’eux-mêmes5. »

Ève-Lyne Biron, qui a été sélectionnée en 2010 dans le top 100 des femmes les plus influentes du Canada par le Réseau des femmes exécutives (Women’s Executive Network)6, demeure extrêmement exigeante envers elle-même, sa formation de golfeuse y étant assurément pour quelque chose. L’ancienne championne a peut-être quitté le circuit du golf professionnel, mais comme gestionnaire et leader, elle a gardé les réflexes d’une battante. Tout en apprenant peu à peu à se délester du poids de la performance à tout prix pour elle-même, elle reporte son ambition sur l’entreprise qu’elle dirige pour que Biron Groupe Santé demeure le champion dans son domaine.


Notes

1 Pour plus de détails sur l’entreprise et sur le leadership d’Ève-Lyne Biron, voir Cardinal et Lapierre (2013). Ce cas a mérité le prix Alma-Lepage 2013 décerné par HEC Montréal. Des parties de cet article s’inspirent de ce cas.

2 L’Arizona State University se classe parmi les 100 meilleures universités du monde. Elle est également reconnue pour l’excellence de son vaste programme athlétique qui comporte des Varsity teams où des étudiants et étudiantes d’élite sont admis pour la pratique de différents sports comme le football, le baseball, la natation, la plongée, le water-polo, le soccer, le volley-ball ou le golf. Ceux et celles qui sont choisis pour faire partie des Varsity teams sont surnommés les Sun Devils et participent aux tournois organisés par la National Collegiate Athletic Association (NCAA). Le campus de Tempe possède son propre parcours de golf de 18 trous, le Karsten Golf Course, dessiné par le spécialiste Pete Dye et classé 4½ étoiles par le Golf Digest Ranking Panel. Ce difficile parcours accueille régulièrement des membres de la PGA et de la LPGA qui y trouvent un défi à leur mesure. Son équipe féminine de golf a gagné sept championnats (1990, 1993 à 1995, 1997, 1998 et 2009) de la NCAA, laquelle regroupe 1 281 institutions, conférences, organisations et particuliers offrant des programmes athlétiques de haut niveau aux États-Unis et au Canada. Elle compte entre autres parmi ses anciens diplômés le célèbre golfeur Phil Mickelson. Sources : [En ligne], www.arizona.edu, http://en.wikipedia.org/wiki/arizona_state_sun_devils, http://thesundevils.com et http://asukarsten.com (Pages consultées le 5 mai 2014).

3 Voir La Presse, cahier « Sports », 21 octobre 1990, p. 13.

4 Debbie Savoy Morel est aujourd’hui professionnelle en titre au Club de golf Le Mirage de Terrebonne, propriété de René Angélil et de Céline Dion.

5 Tiré d’une entrevue accordée par Ève-Lyne Biron à l’auteure le 17 juin 2010 à ses bureaux de Brossard.

6 Jolicoeur (2010).

Références

Cardinal, J., Lapierre, L. (2013), « Ève-Lyne Biron et Biron Groupe Santé », Revue internationale de cas en gestion, vol. 12, novembre, 16 pages.

Jolicoeur, M. (2010), « Neuf Québécoises parmi les 100 femmes les plus influentes du pays », Les Affaires, 29 novembre, [En ligne], www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/general/neuf-quebecoises-parmi-les-100-femmes-les-plus-influentesdu-pays/520990 (Page consultée le 28 avril 2014).