Le gouvernement canadien s’est engagé à investir au moins 180 milliards de dollars dans les grands projets entre 2016 et 2028, que ce soit dans les transports publics, dans les infrastructures aéroportuaires ou dans les réseaux de télécommunications et les systèmes énergétiques. Plus de 77 000 projets ont déjà été réalisés ou sont en cours dans le cadre de ce programme d’investissement. Or, comment assurer l’acceptabilité sociale de tous ces projets pour qu’ils soient couronnés de succès?

En 2019 et 2020, l’acceptabilité sociale a été identifiée par EY comme étant le plus grand risque auquel étaient exposées les entreprises minières. Pour les années 2021 et 2022, ce risque a été classé au deuxième et au troisième rang parmi les dix risques les plus importants. Pas surprenant alors que de nombreux projets de développement, aussi bien d’infrastructures publiques, de complexes immobiliers que d’exploitation des ressources naturelles, aient été annulés ou reportés indéfiniment durant les dernières décennies, aux quatre coins du monde, en raison d’un déficit d’acceptabilité sociale. En dépit de ces expériences, desquelles il serait pourtant aisé de tirer des leçons, les projets controversés qui peinent à être acceptés socialement marquent encore l’actualité, tels le tramway de Québec, le REM de l’Est à Montréal, le tunnel autoroutier (troisième lien) entre Québec et Lévis.

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